Dans l’extrait du livre de Régis Messac intitulé Quinzinzinzili
Fiche : Dans l’extrait du livre de Régis Messac intitulé Quinzinzinzili. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TEN10-76 • 21 Septembre 2016 • Fiche • 1 069 Mots (5 Pages) • 818 Vues
Dans l’extrait du livre de Régis Messac intitulé Quinzinzinzili, le narrateur adulte a survécu au cataclysme qui a détruit le monde civilisé. Il est le seul survivant avec un groupe d’enfants provenant du préventorium de Lozère. Ces enfants vivant en groupe tombent progressivement dans la sauvagerie et le narrateur qui est extérieur à ce groupe décide de faire le recensement de la population terrestre en les décrivant.
Le narrateur cherche à nous montrer que ce monde tombe dans la sauvagerie; mais est-ce vrai, ce nouveau monde est-il réellement peuplé d’humains ou d’animaux sans valeurs humaines ? Comment l’auteur représente-t-il le monde et ses habitants du point de vue du narrateur ?
Nous allons voir dans cette page si le monde est vraiment habité par des enfants ou par des personnes incivilisées et sauvages. Comment le narrateur nous montre ce monde et donc comment l’imagine-t-il dans plusieurs années?
A la première lecture, il est clair que l’auteur du livre nous présente cette bande d’enfants comme inferieure au narrateur. Il les traite comme des « Idiots » ou encore des « débiles ». Les enfants sont représentés pour la première fois comme des êtres ayant perdus toute intelligence. L’auteur parle de ces enfants avec vulgarité et utilise un vocabulaire grossier qui nous montre que les enfants sont vraiment dénués d’intelligence. L’utilisation d’un vocabulaire familier accentue le fait que les enfants perdent leur intelligence pour devenir chaque jour un peu plus sauvages. Apres avoir cherché les chants lexicaux : « un navet monté sur pattes », « un lapin noir de peau », on remarque que l’auteur considère les enfants comme des animaux. Le narrateur externe aux enfants les considère aussi comme des animaux; représenter une personne comme ceci est péjoratif. Le fait de les désigner ainsi donne l’impression au lecteur que l’évolution humaine régresse, c’est-à-dire que les hommes se métamorphosent en leurs ancêtres qui sont les singes. Cette image du singe qui nous vient à l’esprit nous rappelle à nouveau que ses enfants sont idiots, puérils et cela contribue à les montrer comme des êtres clairement inferieurs au narrateur. On remarque facilement l’utilisation du vocabulaire animalier, comme « femelle », pour décrire cette meute d’enfants devenant de plus en plus incivilisée et sauvage. Mais il n’y a pas que ces éléments qui rappellent au lecteur que ses enfants sont des animaux et des sauvages; exemple, le nom des enfants trouvé par l’auteur comme Manibal ou Embrion Salantin. Les noms et surnoms sont l’identité d’une personne donc une chose importante. De nouveau, l’auteur a choisi des noms qui ridiculisent et rendent ces enfants encore un peu plus sauvages. Le nom de Manibal fait penser à cannibale et celui d’Embrion à un tout petit enfant. Le terme cannibale est souvent associé aux animaux et rappelle donc que les enfants sont incivilisés et sauvages. Le terme Embrion fait lui penser à un petit enfant qui ne connait pas les règles de la civilisation et rappelle aussi l’image du singe. Après être plongé entièrement dans le texte, de petits détails nous évoquent à nouveau que ses enfants sont des animaux dans la sauvagerie, par exemple « espèce anthropoïde » qui désigne l’image du singe. L’auteur démontre que les enfants sont des singes sous forme humaine donc des sauvages.
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