Conflit Entre Tradition Et Modernisme sur le romantisme
Mémoire : Conflit Entre Tradition Et Modernisme sur le romantisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar almamy • 28 Avril 2014 • 10 017 Mots (41 Pages) • 1 995 Vues
Romantisme français
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Le romantisme français est l'expression en France du mouvement littéraire et artistique appelé romantisme. C'est un courant artistique européen qui s'est développé en France au début du XIXe siècle. Le romantisme vient d'un mouvement allemand dont le nom signifie "tempête et passion".
Sommaire [masquer]
1 Première période : Le Préromantisme (1750-1800) 1.1 Querelle des Anciens et des Modernes — Les drames de Diderot
1.2 La transformation des idées et des mœurs
1.3 Le retour au Moyen Âge
1.4 L'influence anglaise
1.5 L'influence allemande
1.6 Jean-Jacques Rousseau
2 Deuxième période : Chateaubriand et Germaine de Staël (1800-1820) 2.1 La littérature de la Révolution
2.2 La Littérature de l'Empire
2.3 Chateaubriand
2.4 Senancour
2.5 Mme De Staël
3 La bataille romantique (1820-1830) 3.1 Causes de l'établissement définitif du romantisme dans notre littérature
3.2 Le premier triomphe : Les « Méditations » de Lamartine
3.3 La bataille romantique
3.4 La lutte pour la poésie
3.5 La préface de Cromwell
3.6 La lutte au théâtre
3.7 La bataille d'Hernani et le triomphe définitif
4 Le règne du romantisme (1830-1843) 4.1 La poésie
4.2 Le roman
4.3 L'histoire
4.4 Tentative de réaction classique
4.5 Les destinées du drame romantique
4.6 Fin du romantisme
5 Le romantisme dans l'art français 5.1 L'art Empire
5.2 Signes avant-coureurs d'une transformation prochaine
5.3 La révolution romantique
5.4 Rapport de l'art romantique et de la littérature
5.5 La querelle du dessin et de la couleur : Ingres et Delacroix
5.6 La sculpture romantique
5.7 L'architecture romantique
5.8 La musique romantique
5.9 Le ballet romantique
5.10 La transformation de l'art romantique
6 Bibliographie
7 Source
8 Liens externes
Première période : Le Préromantisme (1750-1800)[modifier le code]
Querelle des Anciens et des Modernes — Les drames de Diderot[modifier le code]
Denis Diderot par Louis-Michel van Loo (1767). (Musée du Louvre).
La révolte contre l'imitation de l'Antiquité avait commencé dès la fin du XVIIe siècle par la Querelle des Anciens et des Modernes. Perrault, La Motte, Fontenelle, avaient porté de rudes coups à la tragédie classique. Mais le véritable démolisseur des règles sur lesquelles elle reposait est Diderot. Il s'insurge contre les prescriptions d'Aristote et d'Horace et contre les modèles classiques. Nos tragédies sont, à ses yeux, artificielles et fausses, contraires à la nature et à la vérité. Les sujets empruntés à la vie des grands, au lieu de l'être à la vie bourgeoise, sont sans intérêt pour nous. L'action est invraisemblable, car la peinture des crimes énormes et des mœurs barbares est hors de saison dans un siècle doux et civilisé. Enfin, le langage est ampoulé et déclamatoire, les costumes ridicules, la décoration absolument effroyable. Le poète dramatique devra donc prendre ses sujets dans la vie domestique; il créera la tragédie bourgeoise qui ne différera de la comédie sérieuse que par une issue tragique, qui sera fondée non plus sur les caractères mais les conditions, et qui mettra en scène non pas l'avare, le vaniteux ou l'hypocrite, mais le marchand, le juge, le financier, le père de famille. Ce changement en entraînait d'autres : la prose substituée aux vers comme étant un langage plus naturel, une plus grande variété dans le costume et le décor, plus de mouvement et de pathétique dans l'action. Mais Diderot confondait trop souvent la nature avec son réalisme puéril ; sous prétexte de morale, il donnait un sermon dialogue au lieu d'une action ; enfin sa sensibilité toujours en effusion le jetait dans un genre larmoyant et ridicule. Le double échec du Père de famille (1757) et du Fils naturel (1758)
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