Analyse pratique professionnel : chiriugie brpulée
Fiche : Analyse pratique professionnel : chiriugie brpulée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Asmah • 15 Juin 2017 • Fiche • 940 Mots (4 Pages) • 1 082 Vues
BOUHARI
Asmah
Promo 2014-2017
Analyse pratique professionnel Chirurgie brûlée |
- Description de la situation.
J’effectue mon stage du semestre 5 en chirurgie brûlée, qui est rattachée à la réanimation. Le service est composé d’une consultation externe brûlée et d’une salle de bloc opératoire.
A ce jour je suis en consultation externe brûlée vers 10h. Je prends en charge Mr S 30 ans adresser par les urgences suite à une brûlure au travail dans un bateau de gendarmerie dans le cadre du boulot. Mr S brûlée au second degré superficiel et intermédiaire, au niveau des deux membres supérieurs et du visage, évaluer à 10% de la Surface Corporel Brûlée (agent causal : flamme d’essence + huile quand il nettoyé le bateau en pleine mer). Il se jeta à la mer pour se refroidir.
C’est sa première consultation en sein de notre service. Mr S arrive dans le service avec un fauteuil roulant accompagné d’un brancardier, avec une garde veine au niveau du pied droit.
A son arrivé je l’installe sur la table d’auscultation, et je prends son dossier des urgences, pour voir ce qu’il a reçu comme thérapeutiques. J’évalue sa douleur, il me dit qu’il est toujours douloureux. J’appelle le médecin du service pour qu’il constate l’état de la plaie après avoir enlevé son pansement, et lui demande s’il y a possibilité de faire son pansement avec un anti douleur ou sous Meopa. Il me réitère que cela n’est pas nécessaire, donc il ne me fait pas de prescription. J’insiste malgré tout, (il avait eu 1 g de Doliprane et du Tramadol aux urgences) mais en vain.
J’enlève le pansement avec l’infirmière. Je prépare ma table pour le pansement. L’infirmière me demande d’aller chercher un verre d’eau et du Paracétamol avant débuter mon soins. Malgré cela le patient nous exprime toujours sa douleur. J’essayais de rassurer le patient pendant le soin, en sachant, qu’on a fait un geste invasif aux niveaux de ces deux bras (mise à plat des phlyctènes et retirer la peau).
II) Analyse da la situation.
Je me suis sentie en difficulté et impuissante, car je ne savais pas trop comment m’y prendre pour soulager le Monsieur qui semblait être très douloureux.
L’antalgique n’a pas eu le temps de réagir. J’ai demandé à l’infirmière si il n’était pas nécessaire d’anticiper le soin, c’est-à-dire évaluer douleur en amont avant d’entreprendre le soin, malgré qu’il avait déjà de l’antalgique aux urgences. Sachant qu’on ne sait pas à quel moment cela avait était donné.
Je me suis questionné sur la situation de Mr S :
- Quel est le regard des soignants face à la douleur ?
- Comment évaluer sa propre douleur ?
Un soignant ne doit jamais mettre en doute la perception de la douleur d’un patient. L’infirmière peut mettre en place des mécanismes de défense face à la douleur du patient : soit elle peut être dans une phase de déni, soit dans une phase de prise en charge technique et humaine
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