Réflexion sur la société du savoir
Fiche de lecture : Réflexion sur la société du savoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ziko2004 • 16 Mai 2015 • Fiche de lecture • 1 694 Mots (7 Pages) • 1 776 Vues
Question 1 :
Réflexion sur la société du savoir. La société du savoir a remis en question la structure et la gestion des organisations de la société industrielle. Élaborez une réflexion sur la façon dont la nouvelle entreprise du savoir doit s’organiser et gérer ses connaissances.
Réponse :
Une infrastructure humaine et technologique est nécessaire pour la gestion des connaissances d'une société industrielle. Pour s'y faire, l'organisation doit intégrer de nouveaux métiers dans sa structure classique tels que directeur du savoir, animateur-architecte du savoir, travailleur du savoir, etc. Une collaboration entre ces métiers dans l'organisation résulterait en un succès de tout projet de gestion de connaissances, puisque toute l'organisation est impliquée dans la gestion des connaissances.
En ce qui concerne le directeur du savoir, sa principale fonction est de conceptualiser et d'administrer la stratégie du savoir de son entreprise. Il tente de mettre en place son entreprise dans l'économie du savoir en incorporant des stratégies du savoir et d'innovation ainsi que gérer les compétences clés, et cela grâce aux partenariats à l'interne et/ou à l'externe qu'il développe. La valorisation du capital intellectuel est une autre de ses préoccupations. Pour cela, il contrôle la gestion et met en place une évaluation du capital intellectuel avec l'aide du directeur financier. Il suggère aussi des idées qui pourraient innover l'entreprise en une organisation apprenante à la direction générale. Le directeur du savoir collabore avec tous les autres cadres qui gère les connaissances de l'entreprise, tels que les architectes et les animateurs du savoir. (Ballay, 2002)
L'animateur a comme mission fondamentale de faciliter la gestion des connaissances et ceci selon trois dimensions: La sélection de l'infrastructure, la coordination de la structure et l'évolution de la culture organisationnelle. (Perrin, 2007) Il veille à la concordance des connaissances en évaluant les capacités d'apprentissage organisationnelle et la base de connaissance. (Ballay, 2002) La sélection de l'infrastructure consiste en la sélection des outils standards relatifs aux systèmes d'information, qu'il communique par la suite aux différentes divisions de l'entreprise. (Perrin, 2007) Il coordonne par ailleurs différents projets liés à la gestion des connaissances et cela tout en s'assurant que tous les gestionnaires respectent les mêmes outils établis par la direction. (Perrin, 2007) Il anime souvent les processus d'apprentissage ce qui permet de former des apprenants aptes à utiliser différents outils de codification (Ballay, 2002) et les sensibiliser au partage des connaissances entre employés. Cela promeut l'évolution de la culture organisationnelle. (Perrin, 2007)
Le travailleur du savoir a comme fonction de créer et de mettre à jour les connaissances. En plus de cela, il valide le savoir en rédigeant des rapports de synthèse qui contiennent des interprétations critiques et qui contribuent à identifier des lacunes à rectifier. (Ballay,2002)
Les utilisateurs apprenants ont comme rôle d'effectuer des apprentissages qui leur permettront d'utiliser aisément les bases de connaissances et de faire progresser leurs profils selon des intérêts spécifiques. (Perrin, 2007)
Le documentaliste éditeur a comme rôle d'organiser et de modifier la base de connaissances lors de la transition entre les phases de construction et de capitalisation des connaissances. Il soutient les travailleurs du savoir lors de la mise en forme des connaissances et les utilisateurs en les informant sur les nouveautés concernant la base des connaissances. (Ballay, 2002)
Tant qu'au manager, il met de l'emphase sur les compétences clés et les connaissances stratégiques. Il encourage les utilisateurs apprenants, lors de l'apprentissage, à devenir des travailleurs du savoir en valorisant l'esprit d'expérimentation. (Ballay, 2002)
Les flux des connaissances dans l’organisation.
Comme décrit plus haut, la communication se fait dans tous les sens hiérarchiques, transversales et verticales, comme dans un système orienté client- fournisseur.
Les flux contiennent une grande quantité d’information, circulant dans les deux sens, créant de la connaissance par suite de l’expérience et des compétences partagées.
Cette connaissance est sujette à des améliorations continues et des évolutions croissantes vers l’excellence.
Bibliographie :
• Ballay, J.F. (2002). Tous les managers du savoir! La seule ressource qui prend de la valeur en la partageant. Paris, Éditions d'Organisation.
• Perrin, A. (2007). L'agenda des gestionnaires des connaissances. Actes de la XVI Conférence internationale de management stratégique, Montréal, 6-9 juin, [En ligne]. http://www.aims2007.uqam.ca/actes-de-la-conference/communications/perrina189/at_download/article.pdf (Consulté le 17 Avril 2015)
• Le manuel du Knowledge Management de Jean-Yves Prax
• Video de J-L Ermine, Cours de Knowledge Management,
Question 2 :
Mise en relation de cycles de gestion des connaissances. Choisissez un des cycles de la gestion des connaissances proposés par Davenport et Prusak, Bukowitz et Williams, Grundstein, Blancherie, Aalavi et Leidner dans le texte 1.1, Introduction aux concepts de base de la gestion des connaissances et montrez la relation entre ce cycle et la spirale du savoir proposée par Nonaka.
Réponse :
Selon Nonaka, on distingue quatre états de connaissance que vous trouverez dans les tableaux ci-dessous :
Les 4 processus de Nonaka sont :
La socialisation (du tacite vers tacite) est l'interaction entre plusieurs individus dans un même groupe. Leur apprentissage est effectué principalement par l'observation et l'imitation. Ainsi, les individus partagent entre eux des expériences sans avoir à communiquer verbalement. (Prax,2003).
La combinaison (de l'explicite vers l'explicite) est l'utilisation de connaissances explicites qui vont être combinées pour produire une autre connaissance explicite. Cette interaction
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