Poeme Baudelaire

Moesta et Errabunda est un poème de la première partie intitulée "Spleen et idéal 'LXII) c'est un des poèmes heureux de cette partie du receuil, même si les moments évoqués ici ne sont que des moments remémorés et passés, et le e titre est en latin qui signifie en français "Triste et vagabonde".

Baudelaire se trouve déchiré entre un passé heureux et un présent infernal. Il parvient grâce à son inspiration poétique de revivre ce passé, il essaie de le retrouver et de le revivre tout en ayant recourt à sa propre création. Baudelaire opposa ce poème t'utopie au 'noir océan de l'immonde cité' pour nous montrer à quel point son présent est insupportable, le rêve d'un ailleurs ne cesse de surgir avec notamment 'Emporte moi wagon! Enlève moi, frégate'. Il parle d'un amour parfait également dans la 4e stophe et fait référence à une figure féminine avec laquelle il veut échapper au spleen et d'aller vers l'idéal, elle illustre l'exception des femmes évoqués par l'auteur, or ces dernières sont souvent décrites mais jamais nommées, ce qui est complètement le contraire dans ce poème, elle porte le nom d'Agathe qui signifie en grec "la toute bonne" et qui est un nom plutôt poétique. On retrouve finalement dans la dernière strophe une référence à l'enfance vécue de l'auteur

On peut en conclure que ce poème représente le voyage comme une fuite, il s'agit de s'évader et d'échapper à "l'immonde cité", "la boue est faite de nos pleurs" vers l'idéal, vers "une mer consolante, "fonction sublime de berceuse". Ce champ lexical de la mer et cette nostalgie de l'océan où "la splendeur éclate" évoque un monde de pureté et de joie innocente.

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