Mémoire Sur Les Amincissants

Les cosmétiques « low cost » : Etude des produits amincissants

Olivia Dumazy

Licence professionnelle de Cosmétologie – Parcourt Marketing

Année 2010 – 2011

De nos jours, l’apparence humaine est dictée par une manipulation considérable de la société. Le culte de la minceur est omniprésent et la mode veut que la femme soit mince avec des formes de plus en plus androïdes. Une apparence de soi attrayante et flatteuse est récompensée socialement, alors qu’une présentation disgracieuse est pénalisée. Les produits cosmétiques destinés à l’embellissement et à la minceur sont de plus en plus nombreux sur le marché.

Les femmes désireuses et surtout tenues par la société d’offrir une image d’elle-même séduisante utilisent la technique la plus simple. Elles ont recours aux cosmétiques amincissants.

Les produits amincissants occupent une part très importante du marché des cosmétiques. La demande des consommateurs ne cesse de s’accroître et est de plus en plus exigeante, c’est pour cela que les marques de cosmétique et les enseignes de grande distribution lance sur le marché un grand nombre de produits amincissants qui se doivent d’être efficaces pratiques d’utilisation, innovants et attrayants.

L’objet de cette étude est la comparaison de différentes produits amincissants mis sur le marché et notamment les produits « low cost ».

Pour chaque produit, nous étudierons principalement les actifs utilisés, en analysant leur mode d’action, leurs aspects physico-chimiques et le marketing mis en place pour leur commercialisation.

Le but de cette étude est de déterminer si les produits minceur « low cost » confèrent une action amincissante égale à celle d’un produit minceur de grande marque, malgré son prix bas.

Dans un premier temps, afin de pouvoir étudier et comprendre les mécanismes d’action des différents produits amincissants, nous ferons un rappel biologique de la peau.

Dans un deuxième temps, nous analyserons les différentes anomalies du tissu adipeux que les produits cométiques peuvent atténuer puis nous rappellerons quelques généralités sur les produits amincissants.

Pour terminer, nous procéderons à l’étude des produits minceur « low cost ».

Partie Biologie

I – La Peau

I.1 – L’épiderme

I.1.1 – Définition

L’épiderme est un épithélium de revêtement, pavimenteux et stratifié (figure 1). Il comprend quatre types de cellules : les kératinocytes, les mélanocytes, les cellules de Langerhans et les cellules de Merckel. Il n’est pas vascularisé (1).

Figure 1 : Coupe transversale de l’épiderme

I.1.2 – Structure

L’épiderme est composé de quatre couches :

I.1.2.1 – La couche basale

C’est la couche la plus profonde de l’épiderme. La couche basale est constituée d’une unique rangée de cellules cubiques, hautes et pourvues d’un noyau ovalaire dont l’agencement est régulièrement interrompu par l’interposition de mélanocytes (1). Les cellules sont implantées sur la lame basale, qui elle-même repose sur la jonction dermo-épidermique. Ces cellules sont ancrées à la lame basale par des hémidesmosomes et attachées entre elle par des desmosomes. Cette couche basale exerce un rôle fondamental dans la régénération cellulaire (2).

I.1.2.2 – La couche épineuse

La couche épineuse comporte cinq à six couches de cellules, selon la localisation, qui commencent à s’aplatir et prennent une forme polyédrique. Cette couche à une épaisseur 30 et 80 μm (2).

I.1.2.3 – La couche granuleuse

La couche granuleuse comporte trois à cinq couches de cellules aplaties. Cette couche granuleuse doit son nom à la présence de granules denses dans le cytoplasme des cellules (1).

I.1.2.4 – La couche cornée

Cette couche se divise en deux sous-couches : la couche compacte et la couche desquamante. La couche compacte est composée de cellules cornées liées entre elle par des cornéodesmosomes. La couche desquamante est composée de cellules qui perdent leur cohésion et se détachent (1).

I.1.3 – Cellules de l’épiderme

L’épiderme est composé de quatre populations cellulaires : les kératinocytes, les mélanocytes, les cellules de Langerhans et les cellules de Merckels (figure 2).

Figure 2 : Cellules de l’épiderme

I.1.3.1 – Les kératinocytes

Les kératinocytes représentent 80% de la population des cellules de l’épiderme. Leur principale caractéristique est leur capacité à se différencier en fabriquant de la kératine selon un processus appelé kératinisation (1). La kératine est une protéine fibreuse, insoluble dans l’eau, qui confère aux kératinocytes,

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