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Multiplication D'un Brin D'ADN

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Par   •  19 Novembre 2014  •  379 Mots (2 Pages)  •  1 029 Vues

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C’est le code génétique que nous possédons qui nous représente. Par contre, les gènes ne sont pas seulement responsables de notre apparence. En effet, ceux-ci sont aussi responsables de nos sens comme le gout. Dans cette situation, il est important de comprendre le rôle des gènes dans la capacité à gouter le PTC.

Le but de cette expérience est de démontrer la variété des différents gènes que peuvent posséder plusieurs personnes pour ce qui est de la capacité de gouter le PTC.

Les élèves hétérozygotes possédant un allèle gouteur et un allèle non-gouteur du gène TAS2R38 auront un phénotype intermédiaire goûteur faible. En effet, Si votre père et votre mère vous ont transmis chacun une version sensible du gène, vous êtes un « super goûteur » de l’amer ; une seule version sensible fait de vous un « gouteur » et deux versions insensibles, un « non-goûteur » (référence texte Génome gourmand pages 13). Donc, si un étudiant possède une version sensible et insensible du gène il sera forcément goûteur faible.

Méthodologie : Premièrement, l’amplification de l’ADN par ACP est nécessaire afin de crée plusieurs copies de la région précise de l’ADN que nous voulons analyser. Cette étape de l’expérience commence dans un thermocycleur qui amène l’ADN à 94°C afin de cette dernière en plusieurs brins. Puis, c’est l’hybridation à 68°C. Des amorces viennent se placer au début et à la fin des brins afin de cibler la région de la mutation 145. Pour conclure cette étape il y a l’élongation à 72°C qui requiert l’enzyme polymérase Taq afin d’ajouter les nucléotides complémentaires. Deuxièmement, afin de pouvoir bin distinguer l’allèle goûteur de l’allèle non-goûteur il faut procéder à une digestion de l’ADN. Cette technique s’effectue dans un incubateur en présence de l’enzyme de restriction Haell qui coupe en deux fragments l’allèle de manière à laisser un brin 44bp et un autre brin 176bp. Finalement, afin d’avoir des résultats visibles de l’allèle goûteur et de l’allèle non-goûteur il faut faire l’électrophorèse. Cette dernière partie se fait dans un d’agarose qui est soumis à un courant électrique. Grace à ce courant les fragments se déplacent vers l’électrode +. Afin de bien pouvoir voir les bande d’ADN on utilise un colorant fluorescent sous UV. Pour finir, on évalue la position des fragments à l’aide d’un marqueur qui sert aussi de repère.

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