Gustave Caillebotte, un homme multiple
Dissertation : Gustave Caillebotte, un homme multiple. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MrBendoudou • 14 Mars 2013 • 2 913 Mots (12 Pages) • 1 286 Vues
GUSTAVE CAILLEBOTTE
CHAPITRE 1 : UN HOMME MULTIPLE .
. La personnalité de Gustave Caillebotte est fascinante . Né en 1848 . Homme au multiples intérêts, il était l'anti-modèle du velléitaire ( qui est incapable de se tenir à une décision prise ) .Grâce à l'aisance financière hériter de ça famille, il s'est toujours investi à fond et donné les moyen de satisfaire ses passions, que ce soit dans le domaine de l'art ou dans la pratique du jardinage ou du nautisme . Réaliste et organisé, généreux et modeste, il s'est dévoué au constance à la cause de la peinture nouvelle quand celle-ci en avait le plus besoin et il est permis de penser que sans Caillebotte, l'impressionnisme n'aurais pu avoir la reconnaissance et l'influence qui allait lui permettre de renouveler l'art pictural de l'époque .
1.1 : L'artiste peintre .
. Après des études de droit, Gustave Caillebotte bifurqua très tôt vers la peinture . Il peignit ses premières œuvres dans la propriété d'Yerres près de paris où la famille passait la belle saison . Il visita la première exposition impressionniste de 1874 et il eut ainsi l'occasion, alors qu'il n'avait que 26 ans, de faire la connaissance des peintres de la nouvelle école qu'il allait fréquenter toute sa vie .
. Il ne s'est jamais considéré lui-même comme un grand artiste . Et le fait qu'il fût riche et n'avait pas besoin de vendre pour vivre n'était pas pour le promouvoir ( Mettre quelque chose en avant, essayer d’accroitre la vente d'un produit par divers moyen commerciaux et publicitaires ) sur le devant de la scène impressionniste, au contraire de ses amis qu'il encourageait par tous les moyens . Sa disparition prématurée et sa production couvrant une vingtaine d'année seulement, par ailleurs irrégulière du fait des autres activités auxquelles il s'adonnait selon les saisons et les circonstances , font que jusqu'à une période récente il n'a pas été accordé à Gustave Caillebotte la place qu'il mérite dans le mouvement impressionniste .
1.2 : Le mécène et le collectionneur .
. A la mort de son père, à l'âge de 26 ans, Gustave Caillebotte hérita d'une large fortune qu'il utilisa toujours à bon escient . Elle devait lui permettre de vivre sans contrainte et de soutenir ses amis impressionnistes .
. Ainsi dès 1876 il acheta une première toile à Monet « Régates à Argenteuil », qui était à l'époque dans le besoin, lui prêtant de l'argent et payant même le loyer de ses ateliers successifs . Des achats au-dessus du prix normal allait suivre, auprès de Renoir « le bal du moulin de la galette » , Pissaro, Degas et autres, jusqu'à la dernière acquisition en 1883 d'une œuvre majeure : « le balcon » de Manet ( dont la facture n'est pas sans rappeler celle de ses propres œuvres pré-impressionnistes ) .
. Certaines expositions impressionnistes furent financées pas Gustave Caillebotte lui-même, qui sans sa générosité n'auraient sans doute pas pu se tenir !
. A la disparition de son frère René en 1876, Gustave Caillebotte qui avait semble-t-il la prémonition d'une mort prématurée, avait rédigé un testament par lequel il léguait à l’État la totalité des œuvres achetées à ses amis, soit 67 au total . Cette liste ne comprenait aucune de ses propres œuvres, Qu'il ne jugeait sans doute pas dignes de figurer auprès de celles de Monet, Pissaro, Renoir ou Degas . Ces œuvres forment aujourd'hui une part importante de la collection du Musée d'Orsay .
1.3 : Le jardinier et l’horticulteur .
. Dès la période d'Yerres où la famille Caillebotte possédait une propriété de 11 hectares comprenant en particulier un vaste potager, Gustave s'est intéressé au jardinage, et sa peinture en donne plusieurs témoignages . Plus tard, au Petit-Gennevilliers sa maison était entourée d'un très grand jardin et d'une imposante serre où il passait beaucoup de temps, plantant et bouturant avec ses quatre jardiniers . Nombreuses sont les œuvres des dernières années consacrées à ces capucines, chrysanthèmes et autres orchidées .
. Les talent de jardinier de Gustave Caillebotte étaient reconnus par tous et des correspondances régulières s'échangeaient . Monet lui-même sollicita ses conseils quand il entreprit de concevoir son jardin de Giverny .
1.4 : Le plaisancier et l'architecte naval .
. Vers le milieu du siècle, les sports nautiques, dont la mode était venue d'Angleterre, étaient très en vogue . A Yerres, la propriété familiale était bordée par la rivière du même nom et les barques et périssoires ( embarcations étroite et longue , mue au moyen d'une pagaie double ) y était nombreuses . Gustave Caillebotte pratiquait assidûment ces activités avec ses amis et à partir de 1877 il s'en empara pour brosser de nombreuses toiles . Mais à la mort de sa mère la propriété fut vendue .
. Entre-temps cependant il avait découvert avec Martial la plaisance sur la Seine et était devenu membre du Cercle de Voile de paris a Argenteuil ( il en deviendra vise-président en 1880 ) , c'est d'ailleurs sur le bassin d'Argenteuil qu'il avait gagné sa première régate . Conquis par l'endroit, il acheta une propriété au Petit-Argenteuil sur la rive gauche de la Seine face à Argenteuil .
A son habitude, Caillebotte, se donnant pleinement les moyens d'assouvir sa passion, agrandit la propriété et créa un chantier naval près de sa maison . Il y dessina de nombreux plans de voiliers, en construisit certain, et gagna lui-même de nombreuses compétitions . Aujourd'hui encore, on se souvent de son « Roadstbeef » et de son « Lézard », dont les répliques ont récemment été construite !
. Le cercle de Voile de paris ne se cantonnait pas à la Seine ; à la belle saison il organisait
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