Le standard de l’ODMG

Le standard de l’ODMG découle d’un groupe de travail nommé Object Data Management Group, dont les travaux ont débutés en 1993. Son travail résidait dans l’élaboration de standard facilitation la portabilité des bases de données objet et relationnelle-objet. La mise en place de ce groupe de travail faisait suite au peu de succès des bases de données objet versus les bases de données relationnelles dont la portabilité des applications et interfaces étaient nettement plus étendue, principalement à l’aide de la norme SQL. Le but vise également à améliorer le problème d’interaction avec l’interface des systèmes de gestion de bases de données objet, qui réside en deux langages distincts. De plus, le groupe vise à répondre à certains problèmes des SGDB relationnelles qui ne sont pas toujours adéquate pour la gestion de la multiplication des types de stockages, des bases de données de plus en plus volumineuses et les transactions de plus en plus complexes. Les principales composantes du standard sont le langage ODL visant à définir les objets. L’OQL,  un langage non procédural pour l’interrogation et la mise à jour de base de données, vise à jouer le rôle du SQL dans les SGDB relationnelles. Alors que les SGDB relationnelles visent plutôt le marché traditionnel, les SGDB objets sont plutôt adaptés pour manipulent des données complexes  et la définition d’opérations non standard, toutefois son utilisation reste encore assez marginale dû à la forte pénétration du marché par les SGDB relationnelles qui intègre maintenant des fonctionnalités objets. En plus de bénéficier de l’étendue de son utilisation auprès des spécialités de l’informatique.

En conclusion, on assiste actuellement à la mutation des langages relationnelles objet et l’intégration de nouvelles fonctionnalités vise à pallier à la complexification des interactions entre plusieurs bases de données. Le groupe ODMG n’a pas atteint ses objectifs et a été dissous en 2001 après la publication de l’ODMG 3.0, les SGDB objet demeurent moins souples que les SGDB relationnelles objets dans l’adaptation à divers applications. Toutefois, l’accroissement de la complexité des objets à gérer et la taille des bases de données, il n’est pas impossible que de nouveaux travaux soient entrepris. Les travaux de l’ODMG étaient en quelques sortes trop ambitieux, mais le modèle relationnel objet démontrent un intérêt réel vers l’objet. D’ailleurs le NoSQL suscite actuellement un certain intérêt dans les SGDB de site Internet.

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