La réaction Inflammatoire, Un Exemple De réponse Innée
Recherche de Documents : La réaction Inflammatoire, Un Exemple De réponse Innée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dysey • 8 Février 2015 • 1 107 Mots (5 Pages) • 1 645 Vues
Chapitre 10 – La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée
Schéma
Face aux multiples agressions qu'ils peuvent subir (micro-organismes – Bactéries, virus, champignons - agression physiques ou chimique, cancer) les organismes pluricellulaires disposent du système immunitaire pour faire face aux dangers et maintenir l'intégralité de l'organisme.
Quels sont les symptômes de la réaction inflammatoire ?
Comment les éléments pathogènes sont-ils détectés et comment peut-on éliminer ?
Y-a-t-il un lien entre la réponse immunitaire innée et la réponse adaptative ?
Comment limiter les symptômes de l'inflammation et aide l'organisme à la contrôler ?
I - La réponse innée et immunité adaptative
Les deux stratégies de l'immunité existent elles chez tous les animaux ?
A - Deux mécanismes immunitaires
Doc 1 – L'organisme possède des mécanismes de défense qui permettent de rester en bonne santé
Chez les Vertébrés, deux mécanismes sont mis en jeu, l'un est innée, l'autre est acquis par chaque organisme au cours de sa vie.
1 - La réponse immunitaire innée
Elle est génétiquement héritée, opérationnelle dès la naissance et ne nécessite aucun apprentissage. Les modes d'actions sont stéréotypés, sans conditions particulières du micro-organisme concerné.
2 - La réponse immunitaire adaptative
Elle est spécifique des micro-organismes rencontrés et se met en place lors de la première rencontre entre le micro-organisme et l'organisme.
B - Des cellules spécialisées pour chaque type de rencontre
Doc 2 – les principaux types de cellules impliquées dans l'immunité innée
1 - Dans la réponse immunitaire innée
Les cellules sont présentes dans les tissus : ce sont les macrophages.
Les cellules dendritiques et les mastocytes.
Leur abondance dans l'organisme fait qu'il y a de fortes chances qu'elle détecte l'entrée de microbes pathogènes.
Un autre type de cellule, les granulocytes sont localisés dans le sang.
2 - Dans la réponse immunitaire adaptative
Elle fait intervenir d'autres cellules, les lymphocytes B et les lymphocytes T qui circulent en permanence dans le sang
C - Une longue histoire évolutive
Doc 3 – L'immunité innée, une immunité largement répandue chez les êtres vivants
L'immunité innée est apparue il y a 800 millions d'années.
C'est la seule présente chez de nombreux animaux. Elle est fondée sur le fait que les cellules immunitaires reconnaissent des motifs moléculaires communs à de nombreux micro-organismes et très conservés au cours de l'évolution.
L'immunité adaptative est apparue il y a 400/450 millions d'années chez les Vertébrés. Elle complète la première et ajoute une grande diversité de nouveau récepteur face à la diversité des microbes.
II - La réaction inflammatoire, première ligne de défense
Comment la réaction inflammatoire se caractérise-t-elle ? Quelle est l'origine de ses différents symptômes ?
A - Des symptômes bien identifiables
Doc 1 – Signes cliniques de la réaction inflammatoire
Doc B – Des symptômes aux origines multiples
La réaction inflammatoire suite à une blessure, une infection, un traumatisme s'accompagne toujours d'une rougeur, d'une sensation de chaleur, avec un gonflement et douleur.
Ils traduisent une vasodilatation des vaisseaux sanguins (rougeur et chaleur) et une sortie du plasma sanguin dans les tissus à l'origine du gonflement (œdème).
La douleur est la conséquence de la stimulation de récepteur sensoriel spécifique, les nocicepteurs, localisés dans la peau, les muscles, les articulations et la paroi des vaisseaux.
Les prostaglandines libérées par les tissus atteints, déclenchent l'émission d'un message nerveux acheminé jusqu'au cerveau.
Les mastocytes libèrent dans le milieu de l'histamine, molécules responsable de la vasodilatation.
Il y a une arrivée de molécules et de cellules de l'immunité innée au niveau de la zone d'infection.
La reconnaissance des agents pathogène et la mobilisation des autres acteurs de la réaction inflammatoire.
Doc 1 – Une reconnaissance très large de l'agent
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