La motorisation
Cours : La motorisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sweegok • 4 Mai 2015 • Cours • 280 Mots (2 Pages) • 566 Vues
Motorisation[modifier | modifier le code]
Il s'agit toujours d'un moteur deux-temps de 49,9 cm3. Le premier, l'AV 3, était directement dérivé de celui du Poney AG2 (cyclomoteur à deux vitesses créé par réduction de la cylindrée, de 63 à 49,9 cm3 de la BMA Poney AG1 créée en 1938).
Au départ, le moteur était en prise directe sur la courroie de transmission. En 1951, apparut un embrayage centrifuge permettant de conserver le moteur en marche à l'arrêt (et donc aussi un éclairage la nuit à l'arrêt). Puis, vers le milieu des années 1950, apparut l'embrayage double-effet « dimoby » permettant de redémarrer sans pédaler après un arrêt moteur en marche. Absent des premiers modèles, le variateur de vitesse Mobymatic, fonctionnant grâce à des masselottes faisant monter la courroie et tirant le moteur vers l'arrière, est rapidement devenu la transmission standard[réf. nécessaire]. Les derniers modèles disposent d'un allumage électronique plus performant et nécessitant moins d'entretien que l'allumage à rupteurs des modèles précédents.
Le démarrage se fait grâce à des pédales ou par kick sur certain modèles plus récents car la réglementation obligeait le fonctionnement en mode « vélo » du cyclomoteur jusqu'en 1982. Par contre les derniers modèles, comme la 51 Hard Rock, la Magnum Racing ou chez Peugeot les 103 RCX/SPX disposaient d'un démarrage par kick grâce à un système d'écrou cranté sur le vilebrequin au niveau de l'allumage sur MBK 51 ou par des pignons sur la poulie sur les Peugeot RCX/SPX.
Deux modèles (les Motobécane 99 Z et 95 TT) furent équipés d'un dispositif de contre piston agissant comme un compresseur . Ce même moteur, bénéficiant d'un couple très élevé pour la cylindrée sera fourni à des fabricants de voiturettes sans permis.
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