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La maintenance autonome

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Par   •  21 Décembre 2019  •  Cours  •  2 411 Mots (10 Pages)  •  1 292 Vues

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Démarche et méthodologie de la maintenance

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            Sujet : La maintenance autonome

Réalisé par :                                                               Présenté à :

BOUKAOUI Ayoub                                                  Mr. SKALLI

HACHAD Achraf

TOUGUI Amine

                                                  Année universitaire :2019/2020

Table des matières        

La maintenance autonome offre aux opérateurs la liberté responsabilité :        3

Définition :        3

TPM :        4

Les actions attendues pour effectuer une maintenance autonome :        4

Les trois étapes de la maintenance autonome :        5

Les gammes d’auto maintenance :        6

L’inspection autonome :        6

Le traitement des anomalies détectées :        6

La méthode KAIZEN :        6

Les étapes de la standardisation de l’auto maintenance :        7

Les étapes de développement du management autonome :        8

La formation de l'opérateur commence par le 5 S :        8

1. Education de l'opérateur        9

2. Nettoyage initial et inspection        9

3. Élimination de la contamination et des zones inaccessibles        10

4. Élaborer des normes pour le nettoyage, la lubrification et l’inspection        11

5. Inspection et surveillance        12

6. Finaliser les normes        12

Etude de cas : Automaintence - Manufacturing Nestlé        13

 

La maintenance autonome offre aux opérateurs la liberté responsabilité :

Définition :

La maintenance autonome (AM) est effectuée par les opérateurs et non par des techniciens de maintenance dédiés. C'est un élément crucial de la maintenance productive totale (TPM) . L’idée centrale de la maintenance autonome est de responsabiliser davantage les opérateurs et de leur permettre d’effectuer des tâches de maintenance préventive .

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Selon les programmes de maintenance classiques, une machine peut fonctionner jusqu'à ce qu'elle tombe en panne ou atteigne sa date de maintenance. Le service de maintenance est alors responsable de sa manipulation / réparation. En revanche, la maintenance autonome permet aux opérateurs de machines d’effectuer directement des travaux de maintenance simples (lubrification, serrage des boulons, nettoyage et contrôle) pour prévenir les pannes et réagir plus rapidement si une certaine défaillance a été détectée.

Total Productive Maintenance a été mis au point par des sociétés japonaises dans le but d’élargir le concept existant de contrôle total de la qualité (TQC) aux idées de programmes de maintenance préventive et prédictive.

TPM :

Comme le TPM donne beaucoup plus de responsabilités aux opérateurs, une formation spécifique est nécessaire, ainsi que quelques modifications sur les machines pour faciliter les opérations de nettoyage et de maintenance. Cela augmentera considérablement le niveau de compétences des opérateurs et les aidera à mieux comprendre comment entretenir et même améliorer l'équipement.

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Les actions attendues pour effectuer une maintenance autonome :

La maintenance autonome oblige les opérateurs à développent et maîtriser certaines compétences :

  1. Détecter les anomalies et apporter des améliorations ;
  2. Comprendre les fonctions et les composants des machines et détecter les causes des anomalies ;
  3. Identifiez les problèmes de qualité possibles et identifiez leurs causes.

L'opérateur de la machine doit pouvoir fournir un diagnostic initial et un dépannage rapide et fiable dans un certain nombre de cas de défaillance. Le meilleur moyen de transmettre ces connaissances consiste à organiser des formations spécialisées et même un programme complet de mise en œuvre méthodique.

Si la défaillance n’est pas du ressort de l’opérateur, il devra faire appel à l'opérateur de faire appel au technicien de maintenance.

L’un des principaux avantages de la GMAO est que, dans ce cas, l’opérateur peut signaler rapidement son intervention et les problèmes détectés. Ceci optimise la traçabilité de la panne rencontrée et aide l’équipe à fournir les meilleures solutions de dépannage.

Les trois étapes de la maintenance autonome :

Etape 1 :

  • Nettoyage initial (correspond à la journée 5S)
  • Maintenir l’état de propreté initial tout en inspectant l’équipement.
  • Nettoyer = inspecter = détecter des anomalies
  • Résoudre les anomalies enregistrées.
  • Ecrire des leçons ponctuelles pour expliquer les taches simples.

Etape 2 :

  • Trouver des contre-mesures aux sources de salissures.
  • Faciliter les accès aux éléments d’usure / tournants.
  • Développer le contrôle visuel.

Etape 3 :

  • Ecrire les gammes de maintenance autonome :
  • Nettoyage et inspection
  • Lubrification
  • Resserrage

  • Les gammes comprennent les tâches de nettoyage nécessaires au maintien des standards de propreté définis lors de la journée 5S, les points à lubrifier accessibles ainsi que les éléments à contrôler (inspection) et à rectifier (ex : desserrages) ou à signaler (ex : usures).
  • Ces premières gammes doivent correspondre au standard défini par les experts techniques.

Les gammes d’auto maintenance :

L’inspection autonome :

Utilisation des gammes d’auto maintenance en toute autonomie, suivant un planning défini. Sur les lignes de conditionnement, la maintenance autonome se fait suivant un planning hebdomadaire. Les tâches sont précisées sur un tableau et chaque tâche est expliquée par une leçon ponctuelle ou a fait l’objet d’une formation spécifique, L’auto maintenance a pour but de maintenir les équipements dans un état standard et surtout d’anticiper les problèmes par l’inspection.

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