La cybercriminalité En côte D'ivoire
Mémoire : La cybercriminalité En côte D'ivoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Octobre 2013 • 1 611 Mots (7 Pages) • 1 064 Vues
Projet
Qu'est ce que la CYBERCRIMINALITE ?
AVERTISSEMENT : CE BILLET QUE JE VOUDRAIS PARTAGER AVEC VOUS EST ISSU DE L'AUTEUR SUIVANT : Gregory DOMOND, Ing. M.Sc E-mail :gregorydomond@hotmail.com
Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) nous apportent bienfaits et méfaits. Nous sommes tellement obsédés par les opportunités offertes que nous avons souvent tendance à oublier les risques encourus, les crimes qui utilisent ces technologies comme canal de transmission pour nous atteindre. La cybercriminalité est un fléau qui n'épargne personne. Certains Etats s'organisent déjà pour y faire face, à quel point sommes- nous exposés en Côte d’Ivoire ? Quelles sont les stratégies pour contrecarrer ces attaques cybercriminelles ? Définitions La cybercriminalité, c'est l'ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet. En d'autres termes, Le cybercrime, ou la cybercriminalité est un terme largement répandu pour décrire une activité dans laquelle les systèmes et les réseaux informatiques sont un outil, une cible ou un lieu pour réaliser des activités criminelles. « La cybercriminalité est la criminalité ayant l'ordinateur pour objet ou pour instrument de perpétration principale » Généralement parlant, si on considère la définition élaborée par le Collège canadien de police et d'autres sources de données de recherche (Carter, 1995; Davis et Hutchison, 1997), il y aurait deux grandes catégories de cybercrimes. La première serait celle où l'ordinateur est l'instrument de perpétration. Elle comprendrait les crimes que les organismes de maintien de l'ordre ont combattus dans le monde matériel, mais combattent aussi aujourd'hui de plus en plus dans le monde virtuel d'Internet, qu'il s'agisse de pornographie enfantine, de harcèlement criminel, de fraude, de violation de la propriété intellectuelle ou de vente de substances ou de produits illicites. La seconde catégorie est celle où l'ordinateur est l'objet du crime. Cette cybercriminalité consiste en crimes précis liés aux ordinateurs et à des réseaux. Ce sont de nouveaux actes criminels qui sont expressément liés à la technologie informatique et à Internet. À titre d'exemple, citons le piratage ou l'utilisation illicite de systèmes informatiques, la défiguration de sites Web ou la création et la propagation malveillante de virus informatiques. Outre les cybercrimes, il y a les crimes favorisés par l'ordinateur dont les auteurs utilisent l'informatique pour la communication et le stockage de documents et de données. Ce genre de criminalité ne relève pas de la définition de la cybercriminalité que nous employons dans le présent rapport. Lorsqu'il est question de sources d'information policières et d'autres sources, les termes « criminalité informatique », « crimes favorisés par ordinateur », « crimes technologiques », « cybercriminalité » et « criminalité par Internet » sont souvent interchangeables. La communication définit la criminalité informatique dans un sens large, comme désignant toute infraction qui implique l'utilisation des technologies informatiques. Les notions de "criminalité "informatique", "délinquance informatique", "criminalité de hautes technologies" et de "cybercriminalité" ont la même signification dans le sens qu'elles décrivent a) l'exploitation des réseaux de l'information et de communication sans aucune contrainte géographique et la circulation de données qui sont intangibles et volatiles. La cybercriminalité comprend à fois des crimes particuliers faisant intervenir des ordinateurs et des réseaux (comme le piratage), et la facilitation de crimes traditionnels grâce à l'utilisation d'ordinateurs (pornographie juvénile, crimes haineux, télémarketing frauduleux via Internet). Outre la cybercriminalité, il y a les « crimes assistés par ordinateur », qui impliquent l'utilisation d'ordinateurs par des criminels pour les communications et l'entreposage de documents ou de données. Bien que ces dernières activités ne soient pas nécessairement illégales, elles permettent aux autorités d'obtenir de précieux renseignements dans les enquêtes sur des crimes véritables. La technologie informatique présente de nouveaux défis à la politique sociale à propos de questions telles que la vie privée, pour ce qui concerne l'exploration de données et les enquêtes criminelles. Sur Internet, on peut être victime de : - fraude à la carte bleue (utilisation par autrui sans le consentement). - vente par petites annonces ou aux enchères d'objets volés ou encaissement du paiement sans livraison de la marchandise. - diffusion d'images pédophiles, de méthodes pour se suicider, de recettes d'explosifs ou d'injures raciales. - diffusion auprès des enfants de photographies pornographiques ou violentes. Historique Le terme « cybercriminalité » a été inventé à la fin des années quatre-vingt-dix, alors qu'Internet se répandait en Amérique du Nord. Un sous-groupe des pays du G8 fut formé suite à une réunion à Lyon, en France, afin d'étudier les nouveaux types de criminalité encouragés par, ou migrant vers, internet. Ce « groupe de Lyon » employait alors « cybercriminalité » pour décrire, de manière relativement vague, tous les types de délits perpétrés sur internet ou les nouveaux réseaux de télécommunications dont le coût chutait rapidement. En même temps, et à l'initiative des membres du groupe de Lyon, le Conseil de l'Europe commença à rédiger un projet de Convention sur la Cybercriminalité [1]. Cette
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