L'utilisation de combustibles gazeux en automobile
Commentaire de texte : L'utilisation de combustibles gazeux en automobile. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PSLaffiche • 26 Octobre 2014 • Commentaire de texte • 7 260 Mots (30 Pages) • 730 Vues
Le GPLc
Sommaire
Introduction page 2
Le GPL carburant page 5
Performances page 8
Équipement type gaz page 9
Adaptation page 18
Le GNV carburant page 23
L’injection gaz liquide (LPI) page 28
Diagnostic page 30
Conclusion page 35
Annexe page 36
Dossier technique A.N.F.A. « Le GPLc » Edition 2000
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Introduction
L'utilisation de combustibles gazeux en automobile est liée à la maîtrise des processus de distribution
du carburant via la voie d'admission. À l'optimisation des systèmes de contrôle moteur traditionnels
succédera le temps du gaz naturel en amont des développements hybrides.
Typologie
carburants
Emissions
véhicule
Emission
CO2
Autonomie
véhicule
Coût
carburant
Infrastructure
ravitaillement
Essence 0 0 0 0 OK
Gazole - ++ ++ + OK
GNC +++ + - - + limité
Biogaz +++ ++++ - - - limité
GPL + + - + limité
Ethanol 0 +++ - - - - indisponible
Méthanol 0 +++ - - - - indisponible
RME - ++ 0 - limité
DME + +++ - 0 indisponible
0 référence + peu favorable ++ assez favorable +++ favorable ++++ très favorable
- peu défavorable - - défavorable
GAZ NATUREL et BIOGAZ (chimiquement identique au gaz naturel, issu de la décomposition de
matériaux ou de déchets organiques) sont des carburants de substitution qui assurent des niveaux
d'émissions bien moindres que les essences ou le gazole.
MÉTHANOL et ÉTHANOL sont produits à partir de matières premières biologiques.
Les huiles végétales telles que l'huile de colza sont à la base du " gazole biologique " connu sous le
nom de métylester de colza ou RME.
Le diméthylène ou DME est un gaz à l'état libre ; liquéfié sous faible pression il devient un gazole
dont les émissions nocives sont très faibles comparativement au gazole issu du raffinage ou à l'alcool.
Historique
1921 Le GPLc apparaît pour la première fois aux États-Unis d’Amérique,
dans l’état du Michigan sur une flotte de camions transporteurs.
1969 La législation française autorise le propane comme carburant.
Uniquement pour les chariots élévateurs et les petits engins destinés
au transport de marchandises n’excédant pas deux mètres de
longueur. Interdiction pour ceux-ci d’emprunter le réseau routier ou
d’évoluer en agglomération.
1978 Volvo développe un moteur fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié et
en équipe un break 245 qui sera testé durant 10 000 km. Le projet est
abandonné au fil d’une étude sur le méthanol.
1978 Le GPLc est autorisé en France, en monocarburation uniquement.
Mercedes-Benz annonce la fabrication d’une turbine à gaz
développant 115 ch, consommant entre 8,3 et 10 litres suivant le cycle
de marche.
1980 Renault s’engage dans le développement de véhicules GPL avec la
R4 Fourgonnette et la R5 Société.
1985 Le GPLc est autorisé en France en bicarburation. Son prix est aligné
sur celui du gazole.
1987 590 000 véhicules roulant au GPLc sont recensés au Pays-Bas, dont
130 000 camions.
Dossier technique A.N.F.A. « Le GPLc » Edition 2000
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1988 1380 stations-services distribuent du GPLc en France sur le réseau
routier et autoroutier.
1989 À Tokyo, la flotte de taxis utilisant le GPLc en bicarburation atteint
250 000 véhicules.
1994 1 100 000 véhicules roulant au GPLc sont recencés en Italie.
1995 En France, le parc automobile GPLc atteint à peine 30 000 unités,
représenté essentiellement par des flottes de sociétés. Le nombre de
stations-services distribuant du GPLc tombe à 700.
1996 Au mois de janvier, le gouvernement français allège la fiscalisation du
GPLc. Le litre passe de 4,70 F à 2,55 F. Renault propose pour la
première fois à son catalogue, deux modèles : une Clio 1,2 l et un
Express 1,4 l.
Dans le même temps, un projet de loi sur l’air prévoit de nombreux
avantages fiscaux liés à
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