Décomposition Terrestre
Rapports de Stage : Décomposition Terrestre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kingstunna78 • 10 Juin 2015 • 562 Mots (3 Pages) • 608 Vues
L’histoire de chaque société but forcément sur des étapes qui remettent en causes les pratiques ou conduites sociales pour leur revitalisation cela passe souvent par des rapports et des échanges entre les hommes dans leurs diversité. C’est dans cette optique que cet extrait tiré de l’œuvre de Michel Cournier, écrivain français, intitulée ¨ Vendredi ou les limites du Pacifique ¨.
Il remet en question les valeurs de la civilisation occidentale notamment celles qui contribuent à l’évolution des mentalités et des mœurs suite au brassage culturel. Notre analyse s’articulera sur le de rupture y présenté.
En effet, cet extrait est un rapport plein d’humanisme entre deux personnages s’adaptent l’un à l’autre pour mieux former la société : « Vendredi a appris assez d’anglais pour comprendre les ordres de Robinson » ¨ Vendredi ¨ est peint comme un homme de travail plein de sens et d’abnégation par son savoir, son savoir-faire et son savoir vivre. Il est indigène par son portrait « il sait », « il trait », « il fait ».
Bien que leur relation soit présupposée être un rapport de maitre et esclave, ¨Vendredi¨ manifeste une reconnaissance et reste dévoué en agissement comme un homme qui accomplit son devoir très volontairement. Son action est assimilée à une entraide : il « assure le service du diner du Gouvernement », « il bassine sont lit et l’aide à se dévêtir avant de s’en aller lui-même s’étendre ».
Par ailleurs, le dénouement du texte indique bien éclairement un certain nombre de ruptures : une qui s’effectue avec le travail considéré comme valeur absolue avec la croissance fondée sur l’organisation de plus en plus rationnelle du temps et de l’espace. La remise en question d’un système de domination de Maitre à l’esclave et par extension avec toute forme de colonialisme qu’évoquent les relations entre Robinson et Vendredi à leur commencement.
Vendredi apprend à Robinson la valeur suprême de ces attitudes, reposant sur une affirmation totale et sans restrictions de la vie, qui n’a plus à être juger au nom des valeurs supérieures à elle : « Vendredi est d’une docilité parfaite », et « il est bien de travailler nuits et jours au fonctionnement d’une organisation délicate et dépourvue de sens ». Il reste inexorablement libre et ne se plie pas au carcan civilisé de l’ile administrée.
Désormais, c’est Vendredi qui enseigne Robinson fait l’expérience des limites de la raison et de la réalité. Il saisit clairement que les règles essentielles de la socialisation consiste à accepter au moins une partie des valeurs de l’autre, à renvoyer l’image de celui-ci attend de nous pour confirmer le sentiment de sa propre existence.
En outre la bienveillance de Vendredi n’exclut pas une intervention qui traduit et propose une certaine rupture qu’il doit aussi opéré. Robinson rejette certaines pratiques chez celui qu’il prétend désormais comme son frère. « Il éclate de rire redoutable » ; « Robinson hait ces explosions juvéniles qui sapent son ordre ». « le rire de Vendredi fusa »
En conclusion, ce texte met en lumière le sens de la vie. L’homme doit accepter cultiver ses pratiques vis-à-vis de ses semblables. Il doit remettre en cause sa conduite pour promouvoir une très bonne socialisation.
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