Volcanisme Islandais
Fiche : Volcanisme Islandais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mai 2013 • Fiche • 7 547 Mots (31 Pages) • 943 Vues
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Volcanisme Islandais
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Catégorie: Politique et International
Soumis par: Caresse 16 novembre 2011
Mots: 7852 | Pages: 32
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Un stratovolcan a pour caractéristique une forme conique s’étant formé a l’explosion d’un ancien volcan. Il est constitué de coulées de laves et de débris pyroclastiques [ ce sont des cendres, des lapillis, des scories, des tufs volcaniques et des ignimbrites suivant leur diamètre (de taille croissante selon l’énumération) ].
Est-ce que son réveille était il prévisible ?
Les premiers signes de cette éruption sont apparus en Avril 2009, lorsque des séismes ont été enregistrés à 20-25 km de profondeur sous le volcan Eyjafjallajökull. Cette sismicité a été suivie d’une période de calme jusqu’à fin décembre 2009, lorsque le gonflement du volcan a commencé.
Cette éruption se subdivise en deux phases bien distinctes entrecoupées par deux jours d'inactivité le 13 et 14 Avril 2010. En parallèle avec cette coupure dans l'activité, la chimie du magma a été totalement modifiée.
Un trémor est un séisme volcanique engendré par la remontée du magma lors d'une éruption volcanique. Les vibrations sont provoquées par les chocs du magma, des bulles de gaz volcanique et des blocs solides contre les parois de la cheminée volcanique.
Le trémor représente un outil fiable pour la prévention volcanologique car son apparition signale aux volcanologues l'imminence d'une éruption volcanique. Le trémor se produit tant que du magma remonte de la chambre magmatique, soit de quelques minutes à plusieurs jours. Son enregistrement par les sismographes est toutefois plus délicate une fois l'éruption commencée car les éventuelles explosions et projections de laves et de tephras engendrent des secousses qui peuvent couvrir le trémor.
L'éruption s'est produite sur un flanc du volcan, dans le cratère Fimmvurduhals, à 1100 m d'altitude, via une fissure de 800 mètres de long : des jets de lave s'élèvent à plus de 200 mètres de hauteur, accompagnés par une activité effusive où le magma atteint une température de plus de 1000 °C. Ce type d'éruption se traduit par des épanchements de lave qui, en refroidissant, donnent des basaltes de plateau.
Les scientifiques restent toujours vigilants face aux volcans en sommeil, car il est impossible de savoir si et quand ils risquent de faire éruption. Eyjafjallajökull, le volcan islandais qui a eu un impact dramatique sur l'aviation européenne au printemps dernier, est un parfait exemple pour les volcanologues, lesquels étaient conscients que quelque chose était en train de mijoter à l'intérieur de ce volcan, éteint depuis deux siècles. Selon une nouvelle recherche, c'est le magma s'écoulant en-dessous du volcan qui serait responsable de l'éruption d'Eyjafjallajökull.
Dans leur article pour la revue Nature, les volcanologues d'Islande, des Pays-Bas, de Suède et des États-Unis, affirment : "les éruptions sont l'aboutissement de 18 ans d'agitation volcanique intermittente." À l'aide de surveillance sismique et de données GPS (système de positionnement mondial), ainsi que de mesures satellite, radar et de surface, ils ont évalué les changements géophysiques d'Eyjafjallajökull, notamment lorsque l'édifice volcanique commençait à se déformer. Selon l'équipe, le volcan a gonflé pendant environ trois mois avant d'entamer son éruption en mars de l'un de ses flancs.
"De nombreux mois d'agitation ont précédé les éruptions, avec un magma se déplaçant vers le bas dans les 'tuyauteries' et faisant du bruit sous forme de séismes", explique le professeur Kurt Feigl de l'université de Wisconsin-Madison aux États-Unis. "En surveillant les volcans, nous pouvons comprendre les processus qui conduisent à l'éruption. Si vous observez un volcan pendant des décennies, vous pouvez déterminer quand il s'agite."
Sous la direction du Dr Freysteinn Sigmundsson du centre volcanologique nordique de l'université d'Islande, l'équipe a entamé une surveillance vigilante de la montagne à l'été 2009 à la suite d'un subtil changement émergeant à la station GPS sur le flanc d'Eyjafallajökull. Début 2010, les chercheurs ont remarqué une augmentation du taux de déformation et du nombre de tremblements de terre. La déformation et les chocs ne s'étant pas apaisés, les scientifiques ont installé davantage de stations GPS près de la montagne. Quelques semaines plus tard, ils ont constaté un gonflement plus rapide. Les chercheurs ont compris que le magma se déplaçait vers le haut à travers la "tuyauterie" à l'intérieur du volcan.
Lorsqu'Eyjafjallajökull a entamé son éruption en mars dernier, son flanc avait enflé de plus de 15 centimètres environ, étant donné que le magma avait coulé dans les chambres étroites sous la montagne.
Une fois l'éruption entamée, la déformation a cessé. Mais Eyjafjallajökull, au lieu de dégonfler au fur et à mesure que le magma s'évacuait (ce qui se produit normalement chez les volcans), est resté gonflé jusqu'à la mi-avril, lorsque la première éruption s'est achevée.
"La déformation associée aux éruptions était inhabituelle car elle n'était pas liée aux changements de pression au sein d'une chambre de magma simple", écrivent les auteurs. "La déformation avant la première éruption était rapide, mais négligeable pendant l'éruption. Un manque de déflation co-éruptive distincte indique que le volume net de magma qui s'est écoulé à partir de la profondeur étroite au cours de l'éruption était faible ; en revanche, le magma provenait d'une profondeur considérable."
Le volcan est de nouveau entré en éruption le 22 avril, et la lave a coulé à travers un nouveau conduit sous la glace sur le sommet de la
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