Transplatation De La Peau
Dissertations Gratuits : Transplatation De La Peau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 96996963 • 1 Mai 2014 • 1 583 Mots (7 Pages) • 1 203 Vues
INTRODUCTION
Aujourd’hui, avec l’essor de la science et des technologies, il est maintenant possible, de réaliser des greffes de la peau et de remplacer des organes défectueux ou invalides. Ces différentes opérations complexes comprennent plusieurs avantages, pour le receveur mais ont aussi leurs lots d’inconvénients. Cet exposé portera sur les avantages et les inconvénients de la transplantation de peau et de la fabrication artificielle d’organes.
I- La transplantation de la peau
Définition :
La transplantation de peau, greffe cutanée (ou transplantation cutanée) est l'utilisation d'un morceau de peau pour recouvrir une plaie, soit dans un but de cicatrisation par le tissu apporté, soit comme pansement. Suivant l’origine du greffon, on parle de prélèvement autologue (fait sur le receveur lui-même) ou de prélèvement hétérologue (fait sur une autre personne que le receveur).
2) Types de transplantation :
La transplantation de peau, greffe cutanée (ou transplantation cutanée ) est l’utilisation d’un morceau de peau pour recouvrir une plaie, soit dans un but de cicatrisation pare le tissu apportée, soit comme pensement. Suivant l’origine du greffon, on parle de prélèvement autologue (fait sur le receveur lui-même ) ou de prélèvement hétérogène (fait sur une autre personne).
L’AUTOGREFFE
Consiste à transférer un greffon prélevé chez le receveur lui-même. Il s’agit, par exemple, du transfert, chez le même individu, d’un rein de sa situation normale dans la région lombaire, vers un emplacement placé plus bas dans la région iliaque. Cette intervention est parfois utile pour sauver un rein dont l’abouchement normal dans l’aorte est menacé d’obstruction. Ce type de transplantation "biogénique" ne soulève que des problèmes chirurgicaux. Il peut encore s’agir, dans le cadre d’une intensification thérapeutique de maladies malignes, d’une injection de cellules souches hématopoïétiques autologues de la moelle osseuse ou du sang périphérique, prélevées et retransfusées chez le malade après congélation et cryopréservation.
L’allogreffe est une transplantation entre deux individus génétiquement différents mais de la même espèce, par exemple de souris à souris ou d’homme à homme (jumeaux monozygotes exclus).
Greffe d’organes, de tissus, de cellules souches
La greffe d’organes constitue une procédure thérapeutique lourde et complexe qui vise à suppléer le fonctionnement défaillant d’un organe. Elle concerne aujourd’hui l’allogreffe et peut-être demain la xénogreffe. Le dysfonctionnement de l’organe peut être dû soit à l’évolution d’une maladie chronique, soit à un épisode aigu, soit à l’apparition d’une tumeur. Le pronostic vital peut parfois être menacé. Le bénéfice majeur attendu est donc en premier lieu la restauration de la fonction de l’organe (voire la survie, par exemple dans le cadre dit de "super-urgent" de l’hépatite fulminante) et, par la suite, le maintien de la fonction par le contrôle des risques et l’amélioration de la qualité de vie (restauration des capacités physiologiques, psychologiques et relationnelles, reprise du travail, possibilité de grossesses). Le volume des indications potentielles ayant considérablement augmenté par rapport à la disponibilité des organes, les équipes sont dans l’obligation aujourd’hui de se poser, préalablement à chaque greffe, un certain nombre de questions : Quel patient transplanter ? Et à quel moment proposer la transplantation ? A quels critères doit répondre l’organe à transplanter ? Ces questions visent à faire de l’indication non seulement une réponse à la pénurie d’organes mais un facteur déterminant d’amélioration de la qualité des greffes. Les principales contre-indications sont, chez le donneur, l’existence d’une maladie systémique ou néoplasique générale évolutive ou d’une infection active, ainsi que l’âge, qui doit être inférieur à 65 ans pour le rein et à 60 ans pour les autres organes, chez le receveur, une intolérance au traitement immunosuppresseur.
Les greffes de tissus concernent de nombreux patients. Les allogreffes de tissus sont essentiellement représentées par les greffes de cornées (2.000 par an en France), d’os (et des autres tissus appartenant à l’appareil locomoteur – tendons, ligaments, aponévroses), de peau, de valves cardiaques et de vaisseaux. Toutes ces greffes sont largement utilisées depuis plusieurs années et ont fait l’objet de nombreux travaux expérimentaux. Contrairement aux greffes d’organes, les allogreffes de tissus ne font pas l’objet de réactions de rejet. Les activités liées à ces greffes constituent une entité homogène : prélèvement, réception dans une banque de tissus, préparation, validation, conservation. La banque de tissus assure la sécurité des tissus, leur traçabilité et leur distribution sur la base du respect des bonnes pratiques de laboratoire et des règles éthiques (cadre réglementaire de la loi de bioéthique de 1994). En France, c’est environ 15.000 greffons qui sont prélevés par an (300.000 aux Etats-Unis). Les indications sont des indications soit vitales (greffes cutanées chez le grand brûlés, infection de prothèse aortique ou valvulaire), soit visant à restaurer une fonction essentielle. En ce qui concerne les greffes de cornées non inflammatoires,
...