TPE Larmes

TPE - 2016

Les larmes

1ere S

SOMMAIRE 

Introduction

I/Mécanisme de l’appareil lacrymal et composition des larmes

1. Mécanisme
2. Expériences composition

II/Causes et utilités des larmes

1. Protéger des agressions extérieures
2. L’assèchement de l’œil
3. Emotions

Conclusion

(Sources)

Introduction:

        A l’origine, les animaux vivaient sous l'eau, leurs yeux étaient donc toujours humides. Au fil du temps, les animaux évoluèrent et certains d’entre eux sortirent des milieux marins. Ils durent alors s'adapter à leurs nouvelles conditions de vie. Selon de nombreux scientifiques, c'est durant cette période que les larmes seraient apparues ; l’œil n’étant plus humidifié en permanence, l’organisme devait répondre à ce problème. Par mutations génétiques et sélection naturelle, de nouveaux individus dotés de larmes virent le jour.

Les larmes permettent le bon fonctionnement de l’œil et le protège contre toutes agressions extérieures. Elles sont sécrétées par les glandes lacrymales.

“Douces ou amères, les larmes soulagent toujours”  disait Alfred de Musset. Ce proverbe nous a menées à nous poser la question suivante : Quelle est la composition des larmes et quels sont les mécanismes qui permettent leur production et leur sécrétion ?

Pour répondre à notre problématique, nous allons commencer par définir les causes et les mécanismes du liquide lacrymal, puis nous poursuivrons notre démarche en expliquant la composition et les utilités des larmes.

[pic 1]

I/Mécanismes de l’appareil lacrymal et composition des larmes

1. Mécanismes

• Anatomie de l’œil [pic 2]

Afin de bien comprendre la physionomie de l’appareil lacrymal, nous allons tout d’abord étudier celle de l’œil.

La cornée est la partie antérieure du globe oculaire. C’est une lentille transparente dont le rôle est de capter et de focaliser la lumière sur le cristallin.

L'humeur aqueuse est un liquide situé entre la face postérieure de la cornée et la face antérieure du cristallin.

Le cristallin est une lentille biologique servant à l'accommodation, c’est-à-dire la mise au point sur l'objet à visualiser. Il est relié aux corps ciliaires par l'intermédiaire de la zonule.

La rétine est la membrane regroupant les cellules nerveuses photoréceptrices (cônes et bâtonnets), servant à la transformation de l'onde électromagnétique en impulsions électriques, pour le traitement des images par le système nerveux.

La sclère est le terme utilisé pour décrire le blanc de l'œil.

L’iris correspond à la zone colorée de l’œil qui est percée en son centre par la pupille, dans laquelle la lumière pénètre. Ces deux éléments jouent un rôle primordial dans la vision. Grâce à l’iris, la pupille peut se dilater ou rétrécir en fonction de la luminosité, ce qui permet de garder une vision nette à tout moment.

La pupille est un trou circulaire au milieu de l'iris : c'est le diaphragme de l'œil. Il règle la quantité de lumière entrante et sa taille varie en fonction de la lumière.

Le nerf optique est un nerf reliant chaque globe oculaire, plus précisément au niveau de la rétine, jusqu'au cerveau. La rétine est la zone de l'œil réceptionnant la lumière : le nerf optique se charge de transférer les informations reçues afin qu'elles soient traitées par le cerveau.

Les muscles extra-oculaires : Ils sont au nombre de sept chez l'humain, regroupant le muscle releveur de la paupière et six muscles oculomoteurs. Les muscles oculomoteurs sont responsables des déplacements de l'œil.

La glande lacrymale : située en haut et en dehors, elle secrète 40 % de nos larmes.

La paupière est la membrane permettant une isolation plus ou moins importante du rayonnement électromagnétique, le renouvellement du film de larme et le nettoyage de la cornée. Elle assure aussi la protection de cette dernière grâce à un clignement réflexe.

• Anatomie de l’appareil lacrymal

[pic 3]

L’appareil lacrymal est constitué par l’ensemble des organes qui permettent la sécrétion (production) et l’excrétion (évacuation) du liquide lacrymal.

L'appareil lacrymal sécréteur est composé de :

• La glande lacrymale principale assurant la sécrétion lacrymale réflexe (larmes), provoquée par une vive émotion ou une irritation (vent, lumière trop forte …). Elle est située au-dessus de l’œil et sécrète 40 % de nos larmes.

• Glandes lacrymales accessoires participant à l'élaboration du film lacrymal. Les glandes lacrymales sécrètent les larmes et le film lacrymal à partir du sang qui les alimente. Elles sont situées dans la conjonctive.

• Le film lacrymal qui tapisse la cornée. Il est composé de trois fines couches de larmes recouvrant la cornée et la conjonctive :

• Une première couche sécrétée par les glandes de Meibomius, localisées dans les paupières.
• Une deuxième couche sécrétée par les glandes lacrymales accessoires.
• Une troisième couche sécrétée par des glandes de la conjonctive, qui répand uniformément le film lacrymal. 
  

• Les ductules lacrymaux sont de minuscules canaux situés sous la glande lacrymale. Ils évacuent le liquide lacrymal dans l’œil par l’intermédiaire de la conjonctive. C’est à cet endroit que les canaux déversent les larmes où elles nettoient, humidifient et lubrifient le globe oculaire et la paupière.

• Les canicules, le sac lacrymal et le canal lacrymo-nasal assurent le passage des larmes depuis l’œil vers le nez. Elles sont aussi appelées voies lacrymales excrétrices.

• Cerveau :

Le larmoiement, comme toutes autres réactions du corps humain, est contrôlé par le système nerveux. Celui-ci se subdivise en deux parties :

• le système nerveux central qui est le centre de commande comprenant le cerveau et la moelle épinière.
• le système nerveux périphérique, ce sont des nerfs qui sont de véritables voies d'information.

En effet, cet ensemble de nerfs et de centres nerveux est responsable de la réception, du traitement et de l'envoi des messages nerveux, autrement appelé influx nerveux. Ainsi, notre système nerveux contrôle non seulement toutes les actions et les sensations propres à un animal, mais aussi la pensée, la mémoire et les émotions. Que les larmes soient d'origine émotionnelle ou dues à l'irritation de l'œil, l'influx nerveux se transmet toujours de la même manière, grâce aux neurones.

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