TP, le VIH 2nd
TD : TP, le VIH 2nd. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angegardien2 • 11 Novembre 2021 • TD • 2 871 Mots (12 Pages) • 445 Vues
TP de SVT, 2nd4 : Le VIH
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Le VIH est un virus à transmission directe, pour l’attraper il faut être en contact avec les fluides contaminés suivant : le sang (avec un partage de seringues non stérilisés chez les consommateurs de drogue ou une transfusion/ injection de sang infecté par le personnel médical ou paramédical ainsi que pendant la grossesse), le sperme et les sécrétions vaginales (lors d’un rapport sexuel, ce qui constitue 80% des cas), les sécrétions anales et le lait maternel (lors de l’accouchement et de l’allaitement de la mère vers l’enfant). Ces transmissions sont possibles car nous possédons des tissus perméables au virus (la peau présentant une lésion, le placenta durant la grossesse ainsi que les muqueuses génitales, anales et buccales.
Cependant on n’attrape pas ce virus lors d’un baiser car la salive n’est pas un liquide infectant ni avec une piqûre de moustique car la circulation du sang se fait à sens unique de l'hôte vers le moustique.
Le mode d’action du VIH est plus au moins basique, une fois pénétré dans l’organisme les virus recherchent les lymphocytes T4 (TCD4), des cellules immunitaires. Une fois trouvées, le VIH s’accroche à la membrane d’une de celles-ci et reste attaché jusqu’à la fusion. Le virus fusionne alors sa membrane avec celle de la cellule, afin de faire intégrer son matériel génétique à l’ADN dans le noyau de la cellule cible. Grâce à ça, les gènes du virus détournent la machinerie cellulaire afin de produire de nombreuses autres particules virales, des nouveaux VIH. Ces virus vont pouvoir infecter d'autres cellules continuant alors la prolifération et muteront par la suite. Malheureusement, ce processus fait considérablement chuter le nombre de lymphocytes T4 et complique la création d’anticorps anti-VIH, rendant les défenses immunitaires moins efficaces.
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Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), appartient à la famille des rétrovirus. Son matériel génétique est formé de deux molécules d’ARN identiques. La transcriptase inverse assure la synthèse d’un ADN complémentaire qui permet au virus de s’intégrer dans l’ADN de la cellule humaine infectée. Son enveloppe est constituée d’une membrane lipidique provenant de la cellule infectée, où sont ancrées deux glycoprotéines : la gp120 et la gp41. La protéine de matrice est ancrée sur la face interne de l’enveloppe. Les protéines de capsides, cœur de la particule virale qui renferme des protéines à activité enzymatique : la protéase, l’intégrase et la transcriptase inverse, ainsi que les molécules d’ARN viral.
L’infection par le VIH est composée de quatre phases la dernière étant le SIDA. Jusqu’à cette phase « ultime » l’évolution de la maladie sans traitement peut durer plusieurs années, elle est donc très lente. La première phase est la phase « Primo-infection », elle dure quelques mois et c’est là que le taux de virus augmente énormément, celui d’anticorps anti-VIH aussi au bout de plusieurs semaines mais celui de lymphocytes subit une grosse chute. Il est possible d’avoir des symptômes grippaux (fièvre, courbatures…) mais ce n’est pas obligatoire. La deuxième phase, « phase asymptomatique » dure quant à elle presque une dizaine d’année avec un taux de virus qui baisse et se stabilise, les anticorps anti VIH se stabilisent aussi après une hausse mais les lymphocytes T4 continuent de baisser. Comme son nom l’indique il n’y a aucun symptôme. La troisième phase, « Pré-SIDA » durant deux à trois ans annonce la phase terminale avec une chute soudaine des anticorps anti-VIH et un taux de lymphocytes T4 presque nul. Le virus quant à lui continu de se propager en flèche. Des troubles mineurs commencent à apparaitre : infections virales, fièvre persistante, fatigue, diarrhées… Enfin la quatrième phase, phase où le « SIDA » est déclaré, est d’une durée indéterminée selon la résistance de l’individu, l’organisme n'est plus capable d'empêcher la prolifération de certaines bactéries ou virus, ni l'apparition de tumeurs tellement les taux d’anticorps (comprenant les lymphocytes T4) sont faibles alors que la charge virale continue d’augmenter. Le développement de maladies dites « opportunistes », qui se servent de la faiblesse du système immunitaire pour apparaitre (cancer de la peau/du sang, attaque des centres nerveux, infections graves…), finit par entraîner la mort de la personne infectée si elle n’est pas traitée plus tôt.
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