Stockage Holographique

Le stockage holographique

De nos jours, il existe plusieurs types de supports de stockage appelés aussi mémoires de masses. On peut différencier trois types de supports : les supports magnétiques comme les disquettes, les disques durs ou les bandes magnétiques, les supports optiques comme les CD, DVD, Blu-Ray et les supports à mémoire flash comme les clés USB, les cartes mémoires. Certains supports peuvent contenir une grande quantité d’information (les disques durs internes ou externes, les DVD) et d’autres, de plus petites quantités telles que les cartes perforées, les disquettes, clés USB, les cartes mémoires. L’évolution de la société a un impact dans le monde informatique notamment dans le stockage des données. Dès lors, nous parlons maintenant de support de stockage en téraoctets alors qu’il y a peu de temps nous n’étions qu’aux supports en giga-octets voire en méga-octets.

Nous verrons dans cette étude en quoi le système de stockage holographique est l’avenir su stockage puis ensuite ses caractéristiques, son fonctionnement, ses avantages et ses inconvénients.

Les informations sont gravées ou lues différemment selon le type de support. Par exemple, les données d’un CD sont écrites et lues par un laser alors que les données d’un disque dur sont gravées et lues par une tête de lecture. Le stockage holographique est un nouveau système de mémoire qui permet à l’utilisateur de stocker une grande capacité de données sur la taille d’un simple disque soit en moyenne 12 cm de diamètre et 1,5mm d’épaisseur. La société General Electric essaye d’établir un dispositif de gravure capable d’écrire des données à très haut débit, on gagnerait donc du temps à graver nos données. Les disques holographiques peuvent être en lecture seule ou réinscriptible ce qui est pratique si l’ont veut réécrire des informations dessus. Son fonctionnement est assez complexe mais efficace. A la différence des Blu-Ray, des DVD ou des CD, les données ne sont pas inscrites sur la surface plane du disque mais utilise tout le volume de celui-ci, on parle d’organisation en trois dimensions. C’est pourquoi, ce système a pour nom « stockage holographique », on passe d’un plan 2D à un plan 3D. L’inscription des données se fait à l’aide d’un laser divisé en deux faisceaux de lumière, un faisceau de référence et un faisceau objet. Le faisceau de référence est dirigé vers la surface du disque via un réflecteur, quant au faisceau objet, il encode des données grâce à un modulateur spatial de lumière qui génère du langage binaire pour ensuite créer une page sous forme de pixels clairs ou sombres, les cases blanches représenteront le 0 et des cases noires, le 1. Les données sont donc réparties sur des pages contenant environ un millions de bits. Les bits représentant l'information, ne sont plus brûlés mais "imprimés" par des cristaux photosensibles. Ce faisceau objet est ensuite dirigé vers un cristal photosensible où il rencontrera le faisceau de référence créant ainsi un motif d'interférence qui est l’hologramme. Ainsi nous avons décrit le fonctionnement de ce nouveau système en mode écriture. En mode lecture, le cristal est illuminé par le faisceau de référence, dont la lumière, déviée par le contenu holographique va activer un détecteur

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