Rapport de l'alimentation en eau potable de la ville d'Erfoud
Rapport de stage : Rapport de l'alimentation en eau potable de la ville d'Erfoud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ibtissam kachach • 2 Décembre 2019 • Rapport de stage • 1 747 Mots (7 Pages) • 757 Vues
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Mission d’étude
PHASE I : IDENTIFICATION DES POTENTIALITES HYDRAULIQUES DANS LA REGION
Etude géologique :
Commençant d’abord par une étude géologique de la région d'ERFOUD afin d’identifier les réservoirs potentiels.
D’après une lecture de la carte géologique de la plaine de Tafilalet, dans laquelle la région d'ERFOUD appartient, il s’est avéré que les terrains affleurants à la surface appartiennent aux formations de Quaternaire, Crétacé et de Paléozoïque.
Le cœur de la région s’est occupé par le Quaternaire qui est constitué principalement par une alternance de conglomérat et de calcaire, alors que les bordures sont formées par des terrains paléozoïques présentés par des schistes, et accessoirement par des terrains gréseux du Crétacé.
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Fig.2 : log stratigraphique synthétique de la plaine de Tafilalt
D’après certains sondages réalisés dans la plaine, il est démontré que le Quaternaire est disposé directement sur le Paléozoïque, d’où l’absence de la formation du Crétacé dans certaines zones à laquelle appartient ERFOUD.
Dans l'objectif de recherche des potentiels hydrogéologiques, on va s'intéresser aux terrains qui ont les propriétés d’un aquifère, et selon l'analyse de la carte géologique, on conclut que les terrains qui pourraient abriter une nappe sont ceux du quaternaire qui sont très hétérogènes et qui présentent des degrés de perméabilité très variables.
Pourtant les schistes sont en générale des formations feuilletées qui sont naturellement inapte à la circulation de l’eau libre (faible fissuration), donc on va les considérer comme un substratum.
Après toutes ces informations, on pourrait orienter les méthodes d’investigation dans la partie centrale de notre région qui est formée principalement par le Quaternaire.
Jusqu’à maintenant on est certes de l’existence de l’aquifère poreux formé par l’alternance du conglomérat et de calcaire. Cependant, il y aurait la possibilité d’en avoir un autre, ce sont les schistes, à condition que le milieu doit être fissuré. Donc on aurait eu la chance d’avoir deux réservoirs l’un dans le milieu poreux et l’autre dans le milieu fissuré, et pour la recherche d’eau on va creuser jusqu’à atteindre le substratum
Etude hydrogéologique :
Pour dire que le quaternaire constitue un système hydraulique complet, il faut s’assurer de la présence d’eau, et c’est en référant à des inventaires de points d’eau exécutés précédemment : puits traditionnels, puits cimentés, puisards, sources, retenues d’eau, forages et citernes enterrées.
La présence des lignes piézométrique ainsi, nous assure sur la présence de l’eau souterraine, alors, il nous reste à savoir quel type de nappe envisagée. En analysant le log stratigraphique synthétique ci-dessus, il se révèle qu’on est devant une nappe libre vu l’absence d’un toit imperméable.
Etude piézométrique :
Afin de mieux comprendre le fonctionnement hydrogéologique de la nappe Tafilalet, on va analyser la carte piézométrique qui permet de :
- Réaliser une analyse morphologique de la surface piézométrique en traçant les lignes de courant et les principaux axes de flux dans le but d’identifier les sens d’écoulement de l’eau souterraine et les zones de convergences.
- Identifier les aires d’alimentation pour ainsi connaître le régime d’alimentation de l’aquifère et les relations de la nappe avec l’oued.
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Fig. 3 : Carte piézométrique de la nappe de Tafilalet
En analysant les isopièzes de cette carte, il paraît que la charge hydraulique diminue en déplaçant du haut vers le bas d’où le sens d’écoulement qui se fait de la zone Nord vers la zone Sud, ceci va nous donner une idée qui va contribuer à la recherche de la zone d’implantation.
Pour connaître le régime d’alimentation, on va voir la relation interférant la nappe, qui est représentée par des lignes piézométriques, et l’oued, en effet, il existe 3 cas :
- Oued draine la nappe dans le cas des zones de convergence (figure 4)
- La nappe draine l’Oued dans le cas des zones de divergence (figure 5)
- Absence d'interférence (figure 6)
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Fig.6 : Absence d'interférence
- Les zones favorables pour l’implantation des ouvrages de captages
Les eaux souterraines sont captées par les puits ou les forages. Le choix de la zone d’implantation obéit à des critères techniques et socioéconomiques, fonction souvent :
- Des conditions hydrogéologiques
- Des besoins en eau des populations
- Du budget disponible pour la réalisation et l’exploitation
Les facteurs déterminants à prendre en compte lors d’une implantation d’un nouveau forage sont :
- Avoir une grande perméabilité qui est traduite par grand espacement entre les lignes piézométrique
- Avoir un débit important, c’est pour cela on va travailler dans la zone basse pour profiter au maximum de la quantité d’eau provenant de l’amont.
- L’éloignement sur la bordure constituée par des formations imperméable qui pourraient influencer sur le débit d’exploitation.
- Éviter le risque de contamination (loin des latrines, fosses septiques, décharges d’ordures, enclos à bétail, cimetières, dépôts de carburant…).
Donc notre choix est porté sur la zone de Sifa.
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PHASE II : OUVRAGE DE CAPTAGE
Etude géophysique
Cette étude géophysique vient de confirmer avec plus de détails ce qu’on a supposé précédemment, en effet, il nous renseigne sur l’épaisseur des différentes formations, niveau statique de la nappe et l’épaisseur de la nappe.
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