Production d’eau potable à partir d’eau de mer

Notre projet est consacré au traitement des Composés Organiques Volatils (COV) présents dans l’air. Ces COV sont définis comme des substances organiques, à l’exclusion du méthane, contenant du carbone et de l’hydrogène auxquels sont substitués partiellement ou totalement d’autres atomes et qui se trouvent à l’état gazeux ou de vapeurs. Les COV sont largement utilisés dans l’industrie en raison de leur capacité d’évaporation après usage. Cette utilisation de COV n’est pourtant pas sans risques pour l’environnement. En appui à une réglementation de plus en plus exigeante et pour mieux évaluer les risques d'exposition, il est nécessaire de pouvoir disposer de méthodes pour l'analyse de COV en traces dans l'air.

Il existe différentes techniques de traitement des composés organiques volatils. On peut distinguer les techniques de récupération regroupant la condensation, l’absorption, et l’adsorption qui consiste à régénérer les solvants afin de les réutiliser à d’autres fins, d’une part, et d’autre part les techniques dites de destruction par oxydation en CO2, en eau et éventuellement en différents sous- produits d’oxydation.

Nous allons ainsi choisir une des techniques de traitement des COV, afin d’en faire une étude plus précise. À la suite de cette étude, nous avons fait le dimensionnement d’une des opérations unitaires du procédé.

Au cours de notre cursus universitaire en école d’ingénieur à l’ENSIC, nous avons réalisé une étude sur un procédé industriel. Le but principal de cette étude est de nous faire travailler en équipe pour développer des qualités d’écoute, de cohésion ainsi que de découvrir des procédés industriels spécifiques ce qui nous permet de développer notre culture industrielle. Suite à une liste de choix, nous avons fait l’étude du traitement des composés organiques volatils.

La directive européenne du 11 mars 1999, relative à la réduction des émissions de COV dues à l'utilisation de solvants organiques dans certaines activités et installations, définit réglementairement les composés organiques et les composés organiques volatils :

• Un composé organique concerne tout composé contenant au moins l'élément de carbone et un ou plusieurs des éléments suivants : hydrogène, halogène, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote, à l'exception des oxydes de carbone et des carbonates et bicarbonates inorganiques ;

• Un COV concerne « tout composé organique ayant une pression de vapeur de 10 Pa ou plus à une température de 293,15 K ou ayant une volatilité correspondante dans les conditions d’utilisation particulières ».

Les composés organiques volatils, ou COV regroupent une multitude de substances, qui

peuvent être d'origine biogénique (naturelle : émis par les plantes ou certaines fermentations) à 90% ou anthropique (humaine : provenant du raffinage, de l'évaporation de solvants organiques, etc.) à 10%.

Cependant les COV représentent une famille de molécules qu’il est délicat de définir. Les plus connus sont le butane, le toluène, l'éthanol (alcool à 90°), l'acétone et le benzène que l’on retrouve dans l’industrie, le plus souvent sous la forme de solvants organiques (par exemple, dans les peintures ou les

encres).

Les composés organiques volatils sont utilisés dans de nombreux procédés, essentiellement en qualité de solvant, dégraissant, dissolvant, agent de nettoyage, conservateur, agent de synthèse, etc. Ils concernent une vingtaine de secteurs d’activités, dans les domaines de la métallurgie, l’imprimerie, la mécanique, la plasturgie, l’agroalimentaire, la pharmacie, la chimie, etc. Les émissions totales de COV en France métropolitaine s’élevaient à 758 kt tous secteurs confondus. L’utilisation de solvants est la principale source d’émission des composés organiques volatils, représentant 45 % des émissions. Cependant l’émission de ces COV a un impact sur la santé et sur l’environnement. [1].

Les COV doivent ainsi être traités

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