LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Procréation médicalement assistée

Cours : Procréation médicalement assistée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2017  •  Cours  •  513 Mots (3 Pages)  •  517 Vues

Page 1 sur 3

Dans l’espèce humaine la maitrise de la procréation passe par deux acquis apparemment contradictoires mais en faits complémentaires. Il s’agît d’une part de la contraception et d’autre part de l’assistance médicale à la procréation.

I – Notion de contraception.

La contraception au sens strict du terme, vise à empêcher la conception, i.e la fécondation. Une méthode contraceptive doit être efficace, réversible, acceptable et dépourvue d’effets nocifs sur la santé de l’individu, sa libido, sa fertilité ultérieure, et sur le développement des enfants conçus plus tard. Une contraception non réversible est une stérilisation. Par extension on va qualifier de contraceptives les méthodes qui ont pour effets, non pas d’empêcher la fécondation mais d’empêcher l’implantation. D’autres méthodes ont pour effet d’empêcher la gestation à un stade plus ou moins précoce après l’implantation et sont qualifiées de contragestatives ou d’interruptions volontaires de grossesse.

1. Les méthodes naturelles.

Ces méthodes naturelles comme le retrait ou l’abstinence périodique sont des moyens contraceptifs peu efficaces. L’abstinence périodique nécessite de détecter la phase fertile du cycle menstruel via les variations de température. Cette date d’ovulation peut être décalée même si les cycles sont réguliers d’où le peu de fiabilité de cette méthode.

2. Les contraceptifs locaux.

Ce sont des contraceptifs féminins qui regroupent les spermicides, le diaphragme et la cape cervicale. Les spermicides ont un taux d’échec estimés entre 3 et 5% et peuvent s’utiliser en association avec le préservatif masculin. Le diaphragme et la cape cervicale, correctement utilisés ont une efficacité contraceptif comparable à celle des préservatifs masculins.

3. Les préservatifs.

Les préservatifs masculins sont des étuis en latex avec ou sans réservoir. Bien utilisés, ils ont un taux d’échec inférieur à 5%. Leur efficacité est renforcée s’ils sont associés à des spermicides et ils assurent aussi bien la contraception que la prévention des infections sexuellement transmissibles.

Les préservatifs féminins vont correspondre à une gaine cylindrique pré-lubrifiée en polyuréthane, d’efficacité comparable à celle du préservatif masculin. Et comme lui, il assure une protection contre les IST et le Sida.

4. Les pilules.

La pilule œstro-progestative agit principalement en bloquant l’ovulation. Elle met au repos les ovaires par une combinaison d’hormones de synthèse (œstrogènes et progestérone). Elle va modifier l’endomètre de façon à ce qu’il ne puisse pas accueillir un éventuel œuf. De plus, elle va modifier la glaire cervicale pour empêcher les spz de franchir le col.

À été mis sur le marché ce qu’on appelle la micro-pilule, qui correspond à des doses de progestatif agissant uniquement sur la glaire cervicale. Leur efficacité est excellente à condition de suivre rigoureusement la prescription.Les pilules progestatives pures sont considérées moins dangereuses sur le plan vasculaire et ont la même efficacité que

...

Télécharger au format  txt (3.7 Kb)   pdf (39.3 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com