Mémoire De Stage
Rapports de Stage : Mémoire De Stage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Mai 2013 • 1 521 Mots (7 Pages) • 788 Vues
Fig.8 - Représentation schématique des principales formes de kératite- 22 -
Fig. 10 - Kératite stromale. Fig. 10 - Kératite herpétique : ulcère géographique.
Fig. 10 - Kératite herpétique : ulcère dendritique. Fig. 10 - Ulcère dendritique après instillation de fluorescéine.
Fig. 9 - Ulcère cornéen- 23 -
œil rouge et/ou douloureux
Fig. 11 - Zona ophtalmique.
Fig. 12 - Ulcères à hypopion.
néenne : d’où la règle absolue de ne jamais prescrire
une corticothérapie locale sans avoir éliminé une
kératite herpétique, et de façon plus générale toute
ulcération cornéenne.
L’évolution est le plus souvent favorable sous
traitement, mais le risque est celui des récidives,
ainsi que de l’évolution vers une kératite profonde
par atteinte cornéenne stromale pouvant laisser une
baisse d’acuité visuelle définitive.
c) kératites zostériennes : le zona ophtalmique
peut se compliquer
◊ soit de kératites superficielles, contemporaines
de l’épisode aigu du zona, directement liées à l’atteinte virale,
◊ soit secondairement d’une kératite neuro-paralytique, grave (kératite dystrophique secondaire à
l’anesthésie cornéenne).
◊ par ailleurs, dans le zona ophtalmique, un traitement par valaciclovir (Zelitrex®
) instauré précocé-
ment, dans les 3 premiers jours, permet de réduire la
durée des douleurs zostériennes.
d) kératites bactériennes et amibiennes :
Il s’agit souvent de la surinfection bactérienne
d’une ulcération traumatique (coup d’ongle, branche d’arbre) ou d’une ulcération survenue sous une
lentille de contact (+++) ; l’examen retrouve une
plage blanche d’infiltration cornéenne, colorée par
la fluorescéine, parfois un niveau liquide purulent
dans la chambre antérieure = hypopion (« ulcère
à hypopion »).
Un prélèvement doit être effectué pour examen
direct, mise en culture et antibiogramme.
L’évolution peut être favorable si un traitement
peut être mis en route précocément :
◊ collyres antibiotiques administrés toutes les
heures qui peuvent être suffisants dans les formes
vues tôt et peu sévères,
◊ mais le plus souvent il est préférable d’instaurer
un traitement par des collyres à forte concentration
préparées à partir de préparations pour injections intraveineuse (« collyres fortifiés »), traitement réalisé
en milieu hospitalier.
L’évolution peut être défavorable,
◊ soit à la phase aiguë par l’extension postérieure
de l’infection aboutissant à un tableau d’endophtalmie ou par une perforation cornéenne,
◊ soit à distance par une taie cornéenne centrale
responsable d’une baisse d’acuité visuelle définitive.
En cas de tableau atypique ou de résistance au
traitement, il faut penser à une kératite amibienne :
effectuer les prélèvements adaptés pour un traitement
adapté en milieu hospitalier.
e) « kérato-conjonctivites sèches » : comme
nous l’avons vu plus haut, le syndrome sec oculaire - 24 -
peut associer une atteinte cornéenne à l’atteinte
conjonctivale.
f) kératites par innoclusion palpébrale, en particulier au cours des paralysies faciales : elles peuvent
nécessiter une tarsorraphie : fermeture partielle de
la fente palpébrale par la mise en place de points de
suture, permettant d’assurer la protection de l’épithé-
lium cornéen par la conjonctive palpébrale.
2. Uvéites antérieures. Ce sont des inflammations
de l’iris (iritis) et du corps ciliaire (cyclite) : on parle
d’irido-cyclite.
Le patient présente un œil rouge associé à une
baisse d’acuité visuelle et à des douleurs profondes,
le tout en général modéré.
On retrouve à l’examen un cercle périkératique,
une transparence cornéenne normale, une pupille
en myosis, parfois des adhérences inflammatoires
entre face postérieure de l’iris et capsule antérieure
du cristallin (« synéchies irido-cristalliniennes »
ou « synéchies postérieures »), responsables d’une
déformation pupillaire
Fig. 13 - Représentation schématique des signes d’uvéite antérieure.
L’examen
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