La surpêche / La morue

Introduction :

La surpêche est une pêche excessive et destructrice. Elle est le fruit d’une pêche

trop intensive à l’origine de la surexploitation des ressources halieutiques. Le

terme de surpêche est utilisé lorsque la pêche est trop importante par rapport

aux réserves de poissons disponibles. C’est le cas de la morue de Terre-Neuve.

L’ile de Terre-Neuve est située au large de la côte atlantique de l’Amérique

septentrionale. Pendant des siècles cette ile a été une très grande région de

pêche principalement pour un poisson en particulier : la morue. Elle sera

pêchée jusqu’à l’épuisement de stock vers la fin du 20-ème siècle. Nous allons

voir à l’aide de l’exemple de la morue de Terre-Neuve en quoi l’homme peut-il

avoir un impact sur la biodiversité en pratiquant la surpêche.

Première partie :

La morue est un poisson de la famille des gadidae. Elle vit dans des eaux

froides entre –2° et 6° degrés et également dans les eaux profondes de 100 à

500 mètres. Actuellement c’est un poisson qui est menacée à cause de la

surpêche. Sa pêche a débuté au 16-ème siècle quelques temps après la

découverte de l’ile en 1497. La morue qui représentait un aliment important

pour l’Europe se retrouve rapidement exploitée dans cette zone. Durant près de

cinq siècles (1500 à 1950) la morue sera exploitée de manière sélective.

Certaines zones trop profondes ne sont pas exploitées pour cause des

techniques de pêches utilisées durant ces siècles. C’est entre 150 000 à 500 000

tonnes de morues pêchées chaque année entre 1500 et 1950. A la fin des

années 1950 début des années 1960 les techniques de pêches traditionnelles

vont être abandonnées au profit de chalutiers. Ces chalutiers vont permettre

l’exploitation de la totalité des zones et notamment les zones assez profondes

où les morues vivent. En conséquent les captures de morues vont rapidement

augmenter jusqu’à atteindre 810 000 de tonnes pêchées en 1968. Mais ce pic va

causer un effondrement des captures en dans les années 1970 et la biomasse

de la morue est estimée à 500 000 tonnes contre 3 millions de tonnes en 1960.

Ce qui va causer l’épuisement des ressources et le gouvernement canadien met

en place en 1977 un quota et une ZEE expulsant les navires étrangers. Cette

mesure prise débouche au début des années 1980 à un rétablissement partiel

de l’espèce de la morue. On note une biomasse estimée à 1 million de tonnes

en 1980 mais en vain ces mesures ne vont pas permettre à réguler de manière

convenable la pêche et un second effondrement de l’espèce aura lieu en 1991.

À la fin des années 80 la biomasse tombe à 1% de son

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