La pisciculture au maroc
Mémoire : La pisciculture au maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LACHGAR2017 • 6 Novembre 2018 • Mémoire • 6 380 Mots (26 Pages) • 1 051 Vues
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Thème :
L’organisme : l’institut national de recherche halieutique a M’diq
L’auteur : Lachgar Ali
L’année d’étude : 2008/2009
Le maître de stage : Mr Kamal Chabaki
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Le sommaire
Remerciement
1-Introduction
2-Aquaculture au Maroc
3-Présentation de l’entité
4-Les espèces cultivées au centre
Le loup
La dorade
Autres espèces
5-La culture des espèces associées
Le phytoplancton
Les rotifères
L’artémia
6-L’élevage larvaire
7-Le pré-grossissement
8-Le grossissement off-shore
9-Conclusion
Remerciement
- Avant de présenter mon rapport de stage, je tiens à adresser mes profondes reconnaissances et mes extrêmes gratitudes a Mr ELMOSTAFA TALBAOUI le chef du centre de l’institut national de recherche halieutique de M’diq, qui a bien voulu m’accueillir au sein de son centre et me faire bénéficier de la compétence de son personnel.
- Je remercie également Mr KAMAL CHABAKI en tant que maître de stage, ainsi que toutes personnels du centre pour le temps précieux qu’ils ont sacrifier pour mon orientation ,et leurs informations qui m’ont permis d’élaborer se rapport et surtout je les remercie pour leurs soutiens et leurs conseils.
- Mes vifs remerciements vont a mon encadrant Mr AZIZ REGRAGUI, et à tous mes formateurs qui ne m’ont jamais manqués l’occasion de m’encourager et de m’orienter pour mener à bien mon stage.
- Ma profonde gratitude est ainsi adressée à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin pour la réalisation de ce présent travail
1.Introduction
L’aquaculture est une technique de domestication des organismes marins qui remonte a l’antiquité ,elle est appliquée comme une activité viviere par les ancienes civilisations :les égyptiens, les romains et les chinois , mais l’aquaculture n’a pas connais un grand essor que a partir des années 50 devant l’augmentation des populations mondiale et les faibles possibilités de pousser l’intensification des production de protéines d’origine terrestre , des pays se sont tournés vers les ressources du milieu aquatique pour compenser ce déficit.
Les ressources naturelles en 1955 est de 55millions de tonne et c’est la limite du possible, pour augmenter la production trois pays (Japon, USA, France) ont menu des recherches dans l’aquaculture
Vers les années 70 la récompenssation des recherches se traduit par la production de protéine a bas prix et en grande quantité, cest le cas de l’aquaculture d’eau douce en chine représentée par la carpe et la tilapia, alors le secteur augmente de 9% par ans tandis que ce lui de la pêche stagne, en 2000 la contribution de l’aquaculture dans la production totale du poisson mondial est de 27%.
A partir des années 80, les investissements scientifiques mis en œuvre ainsi que les financements divers tels que régionaux, nationaux, crédits européens ou apport des banques pour plusieurs pays du partout méditerranéen (Tunisie, Egypte) ainsi que l’implication des domaines royaux (Maroc) assurent a l’aquaculture marine en particulier un développement et une croissance continue. Cette croissance a été sans doute trop rapide dans certains cas et la multiplication brutale sur le marché des apports de poisson et autres a entraînés des chutes de prix tout aussi brutales (loup et dorade dans les années 2000) .autres problèmes de type pathologique et environnementaux sont apparus avec l’augmentation des productions (crise de la crevetticulture dans les mangroves de la ceinture tropicale dans les années 90)
Pour l’instant la production de la pêche stagne et c’est l’augmentation des productions aquacoles qui maintient une courbe ascendante dans le total des produits de la mer.
Au rythme actuel de l’augmentation de la demandes sur les produits de la mer et pour maintenir leur disponibilité l’aquaculture seul répondre a ce besoin croissant.
On peut dire que maintenant un poisson sur quatre consommés dans le monde est issu de l’aquaculture.
Etant donne le développement qu a connais le secteur aquacole mondial dans la lutte contre la surexploitation des ressources naturelles et la famine au future, ou somme nous dans cette révolution aqueuse ?
2.L’aquaculture au Maroc
L’aquaculture a été introduite au Maroc depuis les années 50, mais elle ne s’est
Développée qu’à partir des deux dernières décennies avec l’apparition d’entreprises de
type industriel concentrées essentiellement au Nord du pays et orientées vers l’export.
Le développement de cette activité au Maroc a été toutefois limité et le pays n’a pas
pu édifier une branche d’aquaculture consistante. C’est ainsi que le nombre des
exploitations en exercice ne dépasse guerre la dizaine avec une production se situant entre
1.000 et 1.500 tonnes/an représentant ainsi moins de 2,2% de la production aquacole
totale des pays de la méditerranée. Ainsi la nature de la production nationale est restreinte et ne dépasse pas quelque espèces :
- l'élevage du loup et de la dorade sont basées en méditerranée et orientent leurs productions vers les marchés européens.
- Des élevages de coquilles Saint- jacques dans la lagune de Khnifiss,
- L’élevage d'algues marines dans la baie de Dakhla,
- l'élevage de la truite à des fins de repeuplement des lacs et étangs pour les besoins de la pêche sportive.
- La carpiculture s'est également développée dans les étangs, les retenues des barrages et les canaux d'irrigation en vue de limiter l'eutrophisation des eaux.
- Quelques productions de l’ostréiculture.
Même si le Maroc dispose d’énormes opportunités pour l’édification d’une branche aquacole solide, plus de 3.500Km de côtes dont 530 Km sur la rive méditerranéenne,
Des atouts naturels considérables, Conjugués à la disponibilité d’une main d’œuvre à la fois expérimentée et bon marché, la proximité des principaux marchés et des incitations dont bénéficient le secteur des pêches dans sa généralité. Certaines contraintes limitent le développement de l'aquaculture marine, notamment le nombre limité des sites abrités, l'insuffisance de la recherche-développement dans le secteur, les coûts élevés des intrants, les fluctuations des prix sur le marché international et l'aménagement des zones littorales pour d'autres projets. Cependant, une stratégie de développement a été définie pour ce secteur d'activité avec pour objectif : la préservation des ressources marines, l'augmentation des apports de devises grâce aux exportations, ainsi que l'aménagement et gestion de l'espace littoral.
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