La fabrication des gamètes
Cours : La fabrication des gamètes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Janvier 2013 • Cours • 4 649 Mots (19 Pages) • 1 340 Vues
La fabrication des gamètes
> Chez l’homme, les spermatozoïdes sont produits de façon continue dans les
testicules. Lors d’un rapport sexuel, ils sont déposés dans le vagin. Ils pénètrent
ensuite dans l’utérus et poursuivent leur chemin jusqu’à l’ovocyte (si le rapport sexuel
est très proche de l’ovulation), en remontant dans les trompes. L’éjaculat, d’un volume
de deux à six millilitres, contient plusieurs dizaines à centaines de millions de
spermatozoïdes.
> Chez la femme, les ovocytes se développent dans les ovaires. Comme l’homme a deux
testicules, la femme a deux ovaires (droit et gauche). A la naissance, les ovaires ont
déjà leur réserve définitive d’ovocytes, des milliers, dont quelques-uns seulement
seront fécondés. Le fonctionnement hormonal de la femme est cyclique, selon un
rythme mensuel qui se met en place à la puberté.
Au début de chaque cycle, cinq à dix follicules existent sur chaque ovaire. L’un
d’entre eux, vers le cinquième jour du cycle, devient le follicule dominant. Il grossit
jusqu’au 14ème jour. Les autres disparaissent. Le follicule dominant s’ouvre alors,
libère l’ovocyte fécondable qui se place sur les franges mobiles de la trompe.
La rencontre des gamètes
L’ovocyte est prêt à rencontrer les spermatozoïdes. Un seul
d’entre eux va pénétrer sous la membrane de l’ovocyte. C’est le
spermatozoïde fécondant.
> La montée des spermatozoïdes dans l’utérus est favorisée par
la sécrétion au niveau du col de l’utérus, sous l’influence de
l’hormone œstradiol, d’une substance appelée glaire (ou mucus)
cervicale.
> Les premiers signes de fécondation apparaissent le lendemain
de la pénétration du spermatozoïde fécondant dans l’ovocyte.
L’embryon est formé le jour suivant, chemine dans le canal de
la trompe. Il se divise progressivement, atteint l’utérus au
5ème jour et s’implante environ deux jours plus tard dans la
muqueuse qui borde la cavité utérine.
En l’absence de contraception une jeune femme âgée de 20 à 25 ans a
85 % de chances de concevoir en 2 ans de vie commune si le rythme des
relations sexuelles est de 3 par semaine (ce qui représente la moyenne
chez les couples mariés à cet âge). Les médecins attendent donc 2 ans
de relations sexuelles régulières non protégées chez un couple infécond
avant d’envisager un bilan complet de stérilité.
Les traitements proposés après ce bilan ne sont pas toujours
responsables des grossesses obtenues : en effet la moitié des couples
et les deux tiers des femmes qui n’ont pas conçu après 1 an de rapports
réguliers arrivent à avoir une grossesse spontanée plus tard. 61 % des
grossesses survenues chez des couples considérés comme stériles au
bout de 2 ans de rapports infructueux se sont produites en dehors de
toute intervention médicale. Si on superpose les courbes de survenue de
grossesse chez des couples traités et chez des couples non traités, on
obtient exactement la même progression.
Les différents types de stérilité :
1°) Les stérilités absolues : on les voit chez 10 % des couples stériles et
elles sont dues à une obstruction complète des deux trompes chez la
femme ou à une azoospermie (absence totale de spermatozoïdes) chez
l’homme : dans ces cas le traitement chirurgical (reperméabilisation des
trompes) ou médical est indispensable et il donne un résultat, c’est-à-
dire une grossesse, dans 30 % des cas.
2°) Les troubles de l’ovulation : ils expliquent 30 % des stérilités.
Certains troubles de l’ovulation peuvent être dus à des médicaments,
notamment aux neuroleptiques. Les traitements hormonaux ou les
inducteurs de l’ovulation (Clomid, Humégon, Gonadotrophines,
Decapeptyl, pour citer les médicaments les plus connus) sont utiles dans
ces cas puisque 50 % des femmes traitées obtiennent une grossesse.
3°) Les stérilités relatives : il existe une catégorie importante (40 %) de stérilités
dues chez la femme à des obstacles partiels des trompes, ou à de l’endométriose
(présence d’îlots de muqueuse utérine sur d’autres organes tels que les ovaires,
entraînant des adhérences), ou dues chez l’homme à une oligospermie (diminution du
nombre de spermatozoïdes) ou à une absence d’éjaculation dans le vagin. On a
constaté que la qualité du sperme diminue régulièrement en Occident depuis une
vingtaine d’années, ce qui pourrait être dû au
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