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La cytologie en bref

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Par   •  19 Juillet 2017  •  Dissertation  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  924 Vues

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La cytologie en bref.

La cytologie consiste à l'étude des cellules. Grâce à différents frottis on obtient une quantité et une qualité acceptable des cellules afin de faire un diagnostic, le plus précis possible, pour ainsi permettre au clinicien d'agir en conséquence. En d'autres mots, le cytologiste recherche des atypies cellulaires, des cellules précancéreuses et cancéreuses à l’aide d’une lame faite à partir d'une ponction ou prélèvement quelconque. Ce qui rend notre travail encore plus passionnant, c'est qu'on peut y retrouver à l'occasion des mycoses (Candida SP, Aspergillus, Pneumocysis Jirovecii etc) des virus (herpes simplex), des bactéries, des parasites et toutes autres découvertes fortuites ! 

À quoi ressemble la journée typique d'un cytologiste? D'abord, les cas sont classés dans un certain ordre de priorités. En premier lieu, les cas de non-gynécologie doivent être lus. Dans cette catégorie, on retrouve différents prélèvements. Pour en citer quelques-uns : lavage bronchique, épanchements (de toutes sortes) liquide céphalo-rachidien, ganglion, tyroïde, foie, sein, œsophage et toute autre masse suspecte… Puis, il y a ce que certains appellent la <> ou <> Ces patientes ont un Pap-test à prioriser à cause de leurs symptômes (retrouvés dans les renseignements cliniques) ou de leurs antécédents anormaux. Par exemple, on considère prioritaire une femme qui a des saignements post-ménopausique ou encore une femme qui a déjà eu un PAP positif. Par positif, on veut dire présence de cellules suspectes retrouvées au niveau de la partie pavimenteuse ou glandulaire du col. Puisque ces femmes nécessitent un suivi plus serré, leur lame sera lue le plus tôt possible. Finalement, la dernière catégorie est la gynécologie de routine qui concerne des patientes sans histoires venant faire leur dépistage de routine une ou deux fois par année. 

À l'aide d'une collection de cellules sur une lame étalée, colorée et montée par un technologiste médicale (la plupart du temps), le cytologiste s'apprête donc à effectuer ce qu'on appelle communément un <>. Cette procédure consiste à analyser les cellules au microscope à l'aide d'un objectif à 10x (grossissement de 100x) Le 40x permet d'avoir une idée plus claire du détail nucléaire et de sa morphologie générale. Lorsqu’un doute est confirmé, nous allons encercler sur la lame l'endroit où nous voulons attirer l'attention du pathologiste pour appuyer notre diagnostic. Ce dernier revoie la lame et s'assure de la précision du résultat pour enfin confirmer ou infirmer le diagnostic émis par le cytologiste. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec les médecins pathologiste, puisque notre travail les guide. Cette procédure de screening s'applique à tous les types de prélèvements.

En ce qui attrait aux spécimens non-gynécologique, ils sont tous revus par les pathologistes que les cas soient positifs ou négatifs. Or, une exception s'applique pour les cytologies urinaires, où le cytologiste peut valider seul les cas négatifs. Pour les spécimens gynécologiques, les cas positifs sont contrôlés par le pathologiste, tandis que les cas négatifs ne le sont pas.

Un cytologiste est apte à faire en moyenne 40 lames par jour. Cependant, il faut considérer le fait qu'il est possible d'avoir des cas difficiles ou d’avantage de cas de non-gynécologie. Ceci fait en sorte que le nombre de lames est revu à la baisse, sachant que ces cas demandent plus de temps.

 

Du point de vu ergonomique, cela implique bien sûr de rester plusieurs heures assis et concentré sur le microscope. L'ordinateur est également un outil très important, nous permettant de saisir les résultats et consulter le dossier du patient. En effet, ayant accès à ceux-ci, les informations disponibles peuvent nous aider à connaître les antécédents et ainsi faire corréler notre diagnostique avec l'histoire clinique du patient.

Certains centres hospitaliers offrent l'opportunité aux cytologistes de participer à certains prélèvements. Par exemple, les cytologistes peuvent être sollicités en EBUS (Endo Bronchic Ultra Sound) ou en EUS. Dans ces salles d'endoscopie, le pneumologue (pour les cas de EBUS) va ponctionner différents ganglions de l’arbre pulmonaire pour rechercher une atteinte quelconque, le plus souvent des métastases. À l'aide d'une longue aiguille contenant le spécimen, le cytologiste dépose un peu de l'échantillon sur ses lames, procède à l'étalement et dépose celles-ci dans un coplin rempli d'alcool 50% pour fixer les cellules afin d'en préserver les structures. Puis, si le spécimen contient une partie biopsique, appellé <> dans le domaine médical, celui-ci sera conservé dans le formol pour la pathologie. De cette manière le pathologiste peut faire une corrélation cyto-patho. Le même principe s'applique dans les salles de scan, de radiologie, de cliniques et même quelques fois dans les chambres de patients.

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