La Valeur Nutritive Des Aliments De L'ghomme Et Les Ressources Alimentaires Localement Disponibles
Dissertation : La Valeur Nutritive Des Aliments De L'ghomme Et Les Ressources Alimentaires Localement Disponibles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar christian • 2 Mars 2013 • 2 495 Mots (10 Pages) • 6 167 Vues
Mon Compte Contribuer Doc-s sauvegardés (0) Déconnexion Contactez-nous
Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de rechercheDissertations
Art / Les Besoins Nutritionnels De L'Homme
Les Besoins Nutritionnels De L'Homme
Dissertations Gratuits: Les Besoins Nutritionnels De L'Homme
Rechercher de 155.000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Soumis par: Elise 14 mars 2012
Balises:
Mots: 2488 | Pages: 10
Vus: 147
INTRODUCTION
L'homme, comme tout être vivant, doit disposer d'une alimentation équilibrée susceptible de lui apporter les ressources énergétiques et plastiques dont il a besoin. L'apport nutritionnel de base est estimé à environ 2 400 kcal/j pour un individu sédentaire, mais il varie avec le sexe, l'âge et l'activité. Il correspond aux pertes énergétiques et plastiques que l'organisme subit pendant vingt-quatre heures. L'alimentation doit couvrir ces dépenses en respectant les proportions des constituants glucidiques (de 50 à 60 %), lipidiques (de 30 à 35 %), protéiques (de 10 à 15 %) et minéraux indispensables.
I- Les besoins nutritionnels de l'homme
Le document 1 montre que le corps humain est constitué par :
L’eau, les sels minéraux et les constituants organiques (glucides, lipides et protides) dont les proportions sont variables.
Les aliments simples sont composés essentiellement d'une seule catégorie de nutriments: glucides, lipides, ou protides. On trouve aussi dans ces aliments des vitamines, mais en faible quantité. Les aliments simples constitués de glucides sont essentiellement les aliments issus des céréales (pâtes, riz, blé,...). Les aliments contenant uniquement des lipides sont les huiles, le beurre. Les aliments riches en protides sont la viande, le poisson, les œufs, le lait.
1- Apports minimaux
L'Organisation mondiale de la santé a défini un apport protéique minimal de sécurité équivalent à 25 g/j, mais l'apport étant de qualité inégale, il faut prévoir de 70 à 80 g/j, partagés également entre les protéines animales et végétales, pour obtenir différents acides aminés. Pour les glucides, l'apport doit atteindre 350 g/j, dont 10 % seulement sont fournis par des aliments sucrés. L'apport lipidique, de l'ordre de 90 g, doit être de qualité, car il procure à l'organisme certains acides gras que ce dernier est incapable de synthétiser.
Pour définir les besoins de l'organisme en sels minéraux[***] et en vitamines, on détermine au préalable la dose minimale moyenne permettant d'éviter les carences. Elle est ensuite multipliée par deux facteurs, l'un prenant en compte la variation de sensibilité entre les individus et l'autre assurant une marge de sécurité confortable. Les quantités (de l'ordre du milligramme) ainsi définies sont supérieures à celles naturellement nécessaires à l'organisme, mais restent dépourvues de toxicité. De même, l'eau est vitale pour l'organisme humain, dont elle compose les deux tiers, et assure le transport des sels minéraux et des produits d'excrétion. Les besoins journaliers en eau d'un adulte sont estimés à 2 l et doivent être couverts par les boissons et les aliments solides.
Ces estimations ne valent que pour un homme jeune, en bonne santé et vivant sous un climat tempéré. Il est donc souvent difficile de les appliquer à des populations dont les conditions de vie et les habitudes alimentaires diffèrent trop radicalement. Il faut les utiliser comme indicateurs d'un ordre de grandeur.
2- Les Besoins spécifiques
Les besoins nutritionnels sont très dépendants de l'âge et de l'état physiologique de l'individu. Chez une femme enceinte, la croissance du fœtus commande naturellement une augmentation des apports alimentaires. Les besoins énergétiques augmentent au cours du deuxième et du troisième trimestres de la grossesse pour atteindre 350 kcal. Cette augmentation concerne tous les nutriments, surtout le fer, dont la carence est signalée chez 30 % des femmes enceintes dans les pays développés, et 60 % dans les pays en voie de développement. Dans le cas de grossesses gémellaires, une alimentation particulièrement riche est recommandée. Les besoins alimentaires sont encore augmentés au cours de l'allaitement, la ration supplémentaire étant estimée à 550 kcal/j.
Les besoins quotidiens du nourrisson sont de plus de 110 kcal/kg au cours de la première année, période de croissance importante. Les besoins en protéines et en acides aminés essentiels, directement liés à l'augmentation de la masse corporelle, sont proportionnellement plus importants que ceux d'un adulte. De plus, les nouveau-nés, dont le système de thermorégulation ne fonctionne pas encore parfaitement, connaissent parfois des dépenses énergétiques non négligeables. Par sa richesse, le lait maternel permet un développement normal de l'enfant jusqu'à 6 mois. Enfin, les besoins hydriques du bébé sont plutôt élevés, jusqu'à 120 ml/kg/j.
Les besoins des enfants sont très différents de l'un à l'autre, de 1 400 à 2 200 kcal jusqu'à 9 ans. Mais, d'une manière générale, la croissance comme les multiples activités ludiques ou sportives demandent une alimentation adaptée à ces dépenses énergétiques. Les besoins, calculés proportionnellement au poids, sont en général plus importants qu'à tous les autres stades de la vie. Ils passent à 2 600 kcal pour les garçons de 10 à 12 ans et à 2 400 pour les filles du même âge. L'alimentation doit être variée et enrichie en vitamine D dans les pays faiblement ensoleillés.La croissance des adolescents est moins importante que celle des enfants, ce qui retentit sur leurs besoins alimentaires : les garçons, qui d'une façon générale se « dépensent » plus, demandent 2 900 kcal. Mais cette période de la vie peut être marquée par des problèmes d'ordre psychologique aux conséquences néfastes sur l'alimentation (boulimie, anorexie, etc.).La malnutrition
...