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La Préservation De La Couche D'ozone

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Par   •  30 Mars 2014  •  473 Mots (2 Pages)  •  757 Vues

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B/ Quelles sont les limites liées à la gestion des biens publics mondiaux ?

Les problèmes liés à la coordination internationale

La gestion des biens publics mondiaux s’appuie sur des négociations internationales, qui conduisent à modifier les réglementations et pratiques nationales. Cela soulève la problématique de la définition du contour de l’action internationale : les négociations entre États doivent-elles privilégier l’efficacité au détriment du respect des choix de chaque État ou doivent-elles favoriser le respect de la souveraineté nationale au détriment de l’efficacité de la gestion des biens publics mondiaux ?

L’échec du Sommet de Copenhague (décembre 2009) témoigne des problèmes de coordination de l’action internationale. Les négociations s’enlisent et n’aboutissent pas toujours du fait du grand nombre d’acteurs (États et acteurs non étatiques) et de leurs intérêts différents, voire divergents. En outre, il ne faut pas nier le rôle de la concurrence interétatique dans le cadre du marché mondial des biens et services : tout accord contraignant imposé pour préserver des biens publics mondiaux impactera la compétitivité des pays. La politique environnementale devient ainsi une variable stratégique pour la compétitivité d’un pays, et peut parfois conduire à un certain dumping environnemental.

Les problèmes liés au financement des biens publics mondiaux

Au-delà des difficultés de coordination de l’action internationale, des problèmes de financement se posent quant à la mise en œuvre concrète des solutions de gestion des biens publics mondiaux. Deux facteurs peuvent être identifiés :

– le problème de la participation au financement : il est évident que tous les pays ont intérêt collectivement à ce que les biens publics mondiaux soient préservés. Néanmoins, des comportements opportunistes peuvent apparaître (certains pays souhaiteraient profiter des avantages de l’action internationale sans en subir le coût). Les États font face au dilemme de la répartition de leur budget : toute somme attribuée à la gestion des biens publics mondiaux ne sera pas attribuée à une action d’envergure nationale ;

– le problème de la responsabilité historique : la question qui se pose est celle de la détermination de la part de chaque pays dans la participation au financement. C’est tout l’enjeu du débat autour de la responsabilité historique : les pays développés estiment que ce sont les pays en développement qui doivent fournir le plus d’efforts, car ce sont eux qui polluent le plus actuellement. Au contraire, les pays en développement rétorquent que ce sont les pays développés qui sont responsables de la situation actuelle, de par leur comportement antérieur.

La gestion des biens publics mondiaux connaît plusieurs limites qui conduisent à s’interroger sur l’opportunité d’une gouvernance mondiale en tant que capacité de concertation, d’action et de contrôle au niveau supranational : si une gouvernance mondiale semble nécessaire pour gérer les biens publics mondiaux, on peut s’interroger sur le choix et l’efficacité des modalités de concertation, d’action et de contrôle.

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