L'évolution du comportement d'Oran avec l'avènement de la grisaille
Cours : L'évolution du comportement d'Oran avec l'avènement de la grisaille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Décembre 2013 • Cours • 281 Mots (2 Pages) • 579 Vues
Partie 3 : Au mois d’aout, les hommes se croyaient libres mais l’individu n’existait plus : tout était dirigé par la peste. Le narrateur nous raconte l’évolution du comportement des oranais avec l’arrivée de la grisaille. Certains quartiers sont mis en quarantaine. Le seul espoir c’est qu’il y a toujours plus prisonnier que soi. Il y a une vague d’incendie que l’on arrête avec des peines de prison sévères, peines qui font peur car la peste y est très présente. Il y a des tensions entre l’administration pénitentiaire et les militaires à cause des médailles soit disant non méritées. Les violences accrues font passer l’état de peste à l’état de siège. La seule mesure qui touche les oranais, c’est le couvre-feu car la ville semble, elle aussi, morte. Il nous parle des enterrements qui sont facilités voire à la fin inexistants. La peste, en désorganisant tout, a fourni de la main-d’œuvre pour les basses besognes telles que fossoyeurs car il y a beaucoup de chômeurs. Les mesures extrêmes furent les fosses et avec le manque de place, les crémations anonymes et un grand nombre de nuits. Le narrateur s’excuse de son récit : la peste n’a rien de spectaculaire, ni héros, ni flammes. Même la souffrance de la séparation devient pathétique. La peste a progressivement fait oublier l’être absent. Les habitants veulent que ça finisse. Ils sont tous dans la peste à divers degrés et la mémoire comme l’imagination leur manque. C’est la peste, l’individu s’est perdu, seul le temps compte. Les oranais se ressemblent tous. Ils ne font plus attention à rien, ils acceptent tout. L’amour a perdu de sa force avec l’éloignement face à la présence de la peste
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