L'infertilité

L’infertilité touche aussi bien la femme que l’homme. En effet un couple est infertile des lors qu’une personne du couple est stérile, ne peut avoir d’enfant.

Le facteur principal lié à ce phénomène est celui hormonal, néanmoins, se rajoute à ce dernier les facteurs environnementaux, génétiques.

Hormonal : soit une anomalie du fonctionnement des gonades, entraînée par un taux de FSH et de LH anormal, à savoir trop élevé. La femme sécrète pas assez d’œstrogène de façon similaire, l’homme sécrète pas assez de testostérone et dans certain cas, un taux jugé normal. Ces pathologies liées aux gonades sont une cause de stérilité définitive.

Soit une anomalie au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire, causée par un taux de LH et de FSH normaux voire bas complété par un taux bas d’œstrogène chez la femme et de testostérone chez l’homme.

 Le syndrome de Kallmann-de-Morsier (ou déficit hypothalamique en GnRH) se traduit chez la femme par des taux de LH et de FSH indétectables, et chez les homme par la réduction des testicules.

Ainsi, l’infertilité chez la femme peut être liée à des problèmes venant de l’ovulation (hypercholestérolémie: excès de cholestérol et hyperandrogénie : production excessive d’androgène qui est une hormone qui contrôle le développement des caractères secondaires).

Ainsi une ménopause précoces, sans raisons particulières se mettent en place.

Génétique : il existe deux syndromes causant l’infertilité chez l’homme et la femme, qui sont le syndrome de Klinefelter (pour l’homme) et celui de Turner ou Kallmann-de-Morsier (pour la femme).

Il s’agit pour 0,2% des nouveaux nés masculins, la possession d’un chromosome X supplémentaire, ce qui entraîne la fibrose des tubes séminifères entraînant des testicules de petites tailles fermes et une production faible de testostérone. Le plus souvent, l’homme est touché par l’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme). Le diagnostic est affirmé dans 90% des cas par un caryotypage sous une forme classique 47 XXY.

Le syndrome de Tuner est la première cause d’interruption spontanée de grossesse. Il s’agit d’un défaut de fonctionnement des ovaires qui sont de petites tailles, dû à l’absence complète ou partielle d ’un des deux chromosomes X chez la femme, et touche 0,04% des nouveaux nés féminins. Les patientes atteintes peuvent présenter des anomalies au niveau du visage et des membres comme le cœur et les reins.

Environnemental : Les chimiothérapies, radiothérapies peuvent réduire une insuffisance ovarienne ou testiculaires, et conduisent à l’infertilité. En effet tout ce qui peut émettre des ondes réduit à sa manière la fertilité d'une personne. De même, des facteurs chirurgicaux d’infertilité interviennent ainsi que les antécédents familiaux et personnels. La consommation de tabac, alcool, et de drogue comme le cannabis a une conséquence sur la fertilité et la stérilité. La consommation d’alcool réduit la libido et semble prolonger le délai de conception. Le tabac prolonge également le délai de conception et diminue la réserve ovarienne chez la femme (baisse de la fertilité de 10 à 20% en fonction du nombre de cigarettes fumées quotidiennement). Chez l’homme le tabac réduit la quantité et la qualité des spermatozoïdes et les chances de succès lors d’une FIV diminuent. Les drogues interviennent dans l’infertilité par des spermatozoïdes moins mobiles chez l’homme, ainsi qu’une qualité et quantité qui diminuent, pour une consommation régulière et dans le meilleur des cas. D’autres drogues comme la cocaïne, au-delà de provoquer ou d'aggraver les dysfonctionnements sexuels de l'homme, en dégradant la santé générale de l'individu, elles peuvent endommager l'ADN ou le matériel héréditaire des gamètes (ovules et spermatozoïdes). Une mauvaise alimentation peut entraîner une infertilité aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

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