Exposé Halitose
Fiche : Exposé Halitose. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kourimane • 8 Octobre 2018 • Fiche • 1 935 Mots (8 Pages) • 519 Vues
UNIVERSITE DE PARAKOU
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FACULTE DE MEDECINE
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SERVICE DE STOMATOLOGIE
THEME D’EXPOSE
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Supervisé par : Exposants :
Dr ADJOFOGUE Paul DANMAHENA Prudence
KOURI Souléimane
ANNEE ACADEMIQUE : 2015 – 2016
PLAN
INTRODUCTION
I- Généralités
- Définition
- Intérêt
II- Déterminants de la cavité buccale
2.1 La cavité buccale
2.2 Le tube digestif
2.3 Les voies aériennes
2.4 L’olfaction
III- Etiologies
3.1 Nature des composés mis en causes
3.2 Variations physiologiques
3.3 Etiologies locales et locorégionales
3.4 Etiologies générales
IV- Traitements
4.1 Traitement curatif
4.2 Traitement palliatif
4.3 Traitement préventif
CONCLUSION
INTRODUCTION
La préoccupation vis-à-vis de l’haleine est d’ordre millénaire. On en retrouve des allusions dans la bible et dans les ouvrages d’HIPPOCRATE qui lui insistait sur la valeur diagnostique de ces odeurs buccales. Au fil des temps, cette préoccupation s’est accrue et aujourd’hui elle fait partie au même titre que la coiffure et l’habillement, des éléments de l’image de soi. L’halitose revêt une dimension sociale telle que tout médecin dans sa pratique courante devra faire face à des situations et questionnements qui nécessitent une connaissance de cette affection et c’est ce qui justifie la présentation de cet exposé.
I-GENERALITES
- Définition
L’halitose est le terme scientifique utilisé pour désigner la mauvaise haleine.
Il dérive du mot latin « halitus» signifiant haleine et du suffixe grec « osis» qui signifie état anormal ou morbide. On la définit autrement comme un état morbide caractérisé par la mauvaise haleine.
La cacostomie, le foetor oris sont des termes synonymes.
1.2 Intérêt
L’importance de cet état morbide est liée à deux notions que sont :
- d’une part son aspect antisocial : l’halitose entraîne pour le sujet atteint et ou son entourage, une gêne relationnelle qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves.
- d’autre part les difficultés thérapeutiques elles-mêmes liées à des difficultés diagnostiques. En effet, lorsque cette affection se présente sans cause locale évidente la recherche du facteur causal peut être fastidieuse entraînant souvent le découragement du patient et aussi des tâtonnements dans la thérapeutique.
II- DETERMINANTS DE L’HALEINE
2.1 La cavité buccale
De nombreuses structures interviennent dans la production des mauvaises odeurs :
• Les dents : elles sont naturelles ou prothétiques. Tous les facteurs susceptibles de créer de la rétention de débris alimentaires sont à prendre en compte :
- Caries dentaires
- points de contact défectueux
- poches gingivales et parodontales
- mauvais alignement dentaire
- prothèses mal conçues, mal réalisées ou mal entretenues.
• Les tissus mous : toutes les muqueuses et les amygdales vont dans les situations d’inflammation, d’ulcération, ou de nécrose produire des tissus morts dont la décomposition va induire la formation de substances odoriférantes. Des amygdales volumineuses vont retenir des débris alimentaires et des cellules mortes qui vont se putréfier localement.
• La langue : la face dorsale de la langue dans sa partie postérieure a un relief constitué de replis, papilles et de crêtes qui sont des pièges favorables à la rétention de débris.
• La salive : outre ses fonctions digestives et immunitaires, la salive assure la détersion du milieu buccal et intervient aussi dans l’excrétion de certaines substances qui peuvent être malodorantes. Comme un solvant de parfum qui s’évapore, la diminution de quantité de salive va entraîner l’exhalation des odeurs buccales.
La flore microbienne buccale : la cavité buccale est un milieu éminemment septique. La flore buccale saprophyte, polymorphe et abondante est un facteur essentiel dans la production des odeurs en bouche. Certains germes de la flore sont impliqués dans des processus de fermentation qui expliquent la production de gaz malodorants. Les plus impliqués sont les germes gram négatifs (anaérobies stricts et aérobies).
2.2 Le tube digestif
De par ses rapports, la cavité buccale, à travers le pharynx communique d’une part avec les segments plus inférieurs du tube digestif et d’autre part avec les voies respiratoires.
2.3 Les voies aériennes
L’air expiré s’élimine normalement par les narines. Toutefois, au cours de la phonation l’essentiel de cet air passe par la filière buccale. Cet air composé de gaz carbonique de vapeur d’eau, d’azote et d’un peu d’oxygène est normalement inodore. De nombreuses substances volatiles présentes dans le sang s’éliminent par cette filière et se retrouvent dans l’haleine. Les voies aériennes supérieures (pharynx, choanes, et fosses nasales) sont voisines de la cavité buccale et sont donc susceptibles d’y déverser des substances malodorantes.
2.4 L’olfaction
La perception des odeurs est soumise à un seuil de sensibilité variable par l’accoutumance, la culture et l’émotivité qui font que certaines personnes ont une mauvaise haleine et ne s’en rendent pas compte. L’olfaction de l’individu donne un caractère psychologique à l’halitose parfois vraie et objective parfois subjective n’enlevant rien à la gêne du patient qui se recroqueville, tentant par tous les moyens de cacher ce qu’il croit être ou ce qui est peut-être des mauvaises odeurs provenant de sa cavité buccale. Ainsi différencie-t-on de l’halitose :
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