Exemple d'analyse de document en SVT

La bêta-galactosidase est une enzyme permettant de transformer du lactose en glucose et galactose pour le métabolisme énergétique et la croissance cellulaire. Nous allons voir les effets de la présence et de l'absence de lactose, dans un milieu de culture, sur l'expression du gène de la bêta-galactosidase.

Dans le document soumis à notre étude, j'observe que, suite à l'addition de lactose à une culture d'Escherischia coli, de l'ARNm est produit et sa quantité augmente. Peu de temps après, de la bêta-galactosidase est produite et sa quantité augmente. Ensuite, lorsqu'il y a élimination de lactose, la quantité d'ARNm produite diminue jusqu'à être nulle et la quantité de B-galactosidase produite devient constante.

J'en déduis donc que l’ajout de lactose permet la production d'ARNm du gène de la bêta-galactosidase et donc la production de la protéine. Lorsqu'il n'y a pas de lactose, le gêne de la B-galactosidase n'est pas transcrit en ARNm et donc il n'y a plus production de cette protéine.

En conclusion, nous pouvons dire, dans ce cas, que l'environnement ne modifie pas le génome mais l'expression des gènes puisque avec du lactose le gène de la bêta-galactosidase s'exprime alors qu'il ne le fait pas lorsqu'il n'y a plus de lactose.

Exercice 2 :

Les hortensias sont des plantes ayant des fleurs pouvant être rose, bleu, violettes, etc. Nous allons voir ce qui permet cette vaste gamme de couleurs et ce qui fait varier la couleur des hortensias.

J'observe dans le document 1 que les anthocyanes sont les seules molécules du règne végétal pouvant produire une vaste gamme de couleurs  : ce sont des pigments naturels localisés dans les vacuoles des cellules de certains végétaux. La biosynthèse de ces anthocyanes se fait à partir de phénylalanine incolore grâce à des enzymes comme la P.A.L. Cependant j'observe dans le document 2 que à partir d'une bouture d'un hortensia rose, je peux obtenir un hortensia bleu.

J'en déduis donc que des hortensias avec un même génotype, peuvent avoir des couleurs différentes donc un phénotype différent.

Dans le document 2, j'observe que, suite à l'analyse des sols dans lesquels poussait les hortensias bleu et les hortensias roses, les taux de phosphates et de potasse sont les mêmes alors que les taux de Magnésie et de chaux, et le pH sont différents. Donc c'est un des ces trois derniers critères qui fait varier la couleur des hortensias. De plus, dans le document 3, j'observe qu'après extraction des anthocyanes du chou rouge, on obtient une solution violacée mais que quand on verse 3 ml de cette solution dans 5 tubes à essais contenant chacun une solution de pH différent, on obtient des solutions aux couleurs bien différentes : rose pour un pH de 2, bleu pour un pH de 7, etc.

Donc j'en conclus que la couleurs des hortensias dépend du taux de pH dans le sol. Ce dernier fait varier la couleur produite par les anthocyanes.

En conclusion, on peut dire, dans le cas des hortensias, que l'environnement ne modifie pas le génome mais agit sur le phénotype macroscopique et

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