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Du normal au pathologique

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Par   •  11 Octobre 2014  •  1 826 Mots (8 Pages)  •  2 342 Vues

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I. DÉFINITION DU PSYCHISME

Ce qui concerne le mental, l’esprit, les faits psychiques, la pensée.

Diffère du neurologique.

II. PSYCHISME NORMAL / PSYCHISME PATHOLOGIQUE

Normal: conforme à la règle connue

Norme: règle, loi à laquelle on se doit de se conformer. État habituel conforme à la moyenne de cas.

Habituel: fréquent, ordinaire,normal.

Anormal: qui semble contraire au règles, aux usages habituels ou à la raison.

Pathologique: qui a le caractère de la maladie et surtout qui fait souffrir. Pour le psychique, la pathologique est ce qui est classé comme trouble mental.

A. L’anormal est pathologique

Différence de nature entre le normal et l’anormal-pathologique, avec une frontière qui ne peut pas être franchie.

Approche catégorielle des troubles psychiatriques:

Trouble schizophrénique: trouble psychiatrique marqué par de signes “anomaux” en rupture avec le fonctionnement “normal”.

Trouble dépressif: idem sur le sommeil, l’appétit, la concentration, la tristesse pathologique en rupture avec le fonctionnement “normal”.

Le normal et le pathologique en continuum

Approche dimensionnelle en psychiatrie: certains signes qui caractérisent la maladie mentale peuvent être retrouvé à moindre quantité chez des sujets normaux.

Ex: l’angoisse.

Anxiété, angoisse: composante psychique (contenu de pensée, émotions): émotion douloureuse, insécurité, inquiétude inconnue (attente craintive) + composante somatique: respiratoire, cardio-vasculaire (palpitations), digestifs, musculaire (tremblement), sensoriel (fourmillements)…

Anormal “non pathologique” ou anormal “pathologique”

Crise d’adolescence: bouleversement chez l’adolescent confronté à une perte de contrôle par rapport au changement du corps qui devient sexué, au deuil de l’enfance et à la construction d’une nouvelle identité. Cela peut s’accompagner d’une humeur instable, de colère, de transgressions des lois, d’une tendance à externaliser les conflits, de passages à l’acte. Tout ceci n’est pas pathologique mais “normal”.

Par contre, il peut être normal pour un adolescent d’être très/trop clam sans révolte, replié sur lui, en souffrance.

Le critère de normalité ne suffit pas à définir le pathologique. C’est par la souffrance que la pathologie est définie au niveau psychique.

ÉQUILIBRE / RÉGULATION / TENSION INTRA-PSYCHIQUE

Équilibre psychique: renvoie aux notions de bien-être et de mal-être, plus qu’à la maladie.

“Une personne en bonne santé mentale est une personne capable de s’adapter aux différentes situations de la vie et de résoudre les problèmes.”

Tension intra-psychique: mise en tension de la personne, du fait de mouvements affectifs contradictoires au sein de l’appareil psychique.

Tout ceci est “normal”. C’est le même fonctionnement habituel à partir du moment où il y a une régulation.

Lorsque la régulation est dépassé, la pathologie commence.

L’appareil psychique

Conceptualisé par Freud

Sa principale caractéristique est d’être dynamique et conflictuel: basé sur des tensions intra-psychiques

1ère topique sur l’appareil psychique de Freud

l’inconscient: réservoir des pulsions libres et très mobiles, qui tendent à faire irruption dans la conscience pour se décharger dans des conduites. Il obéit au principe de plaisir.

Le préconscient: inconscient mais capable de conscience.

Le conscient: il est chargé d’enregistrer les informations venant du monde extérieur et de percevoir les sensation intérieurs de plaisir ou déplaisir. Il est aussi le lieu des processus de pensée ou processus secondaires (raisonnement, souvenirs). Il obéit au principe de réalité.

Il existe une censure forte entre inconscient et conscient qui se relâche dans le rêve (d’où l’importance de l’analyse des rêves comme “voie royale vers l’inconscient” ou dans d’autres voies d’accès (actes manqués, lapsus,…)

2ème topique sur l’appareil psychique de Freud

le Ça: entièrement inconscient, c’est le lieu des pulsions (de vie, de mort ou pulsions sexuelles), la “partie obscure, impénétrable de notre personnalité”. Il est régit par les processus primaires et le principe de plaisir, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas la logique, ni la contradiction, ni la négation. Le temps n’existe pas pour lui et il ignore les jugements de valeur, le bien, le mal et la morale.

Le Surmoi: en grande partie inconscient, il se construit à partir des exigences et des values parentales. Il a une fonction de morale, de censure, d’autoconservation et d’idéal. Surmoi = tu dois (sinon sentiment de culpabilité).

Il s’associe l’idéal du moi qui regroupe les exigences impératives idéales (le”modèle auquel le sujet voudrait ressembler, idéal du moi = tu devrais (sinon sentiment d’infériorité)

Le Moi: est en quelques sorte le médiateur chargé d’assurer la stabilité et l’identité de la personne en lien avec le principe de réalité. Il est préconscient ou conscient.

Le conflit intra-psychique:

C’est lui qui est générateur de tension intra-psychique

Il résulte de l’opposition entre les 3 instances:

La poussée d’un désir, fondée sur une pulsion inconsciente sexuelle, et les forces qui s’y opposent et notamment le surmoi (morale, éducation mais aussi interdits irrationnels) ou le principe de réalité.

IV. MÉCANISMES DE DÉFENSE / ORGANISATIONS DÉFENSIVES

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