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Description du tryptique La guerre d'Otto Dix

Commentaire d'oeuvre : Description du tryptique La guerre d'Otto Dix. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 428 Mots (6 Pages)  •  1 252 Vues

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Chaque panneau du triptyque renfermait un ou plusieurs personnages.

Le premier panneau représente des hommes de dos équipé de leur paquetage : ils sont en route pour le front. Dans cette position, ils ont pour but de représenter le spectateur et de l’inviter (pour ainsi dire…) à entrer dans l’atmosphère de la toile et à « vivre » le tableau, la Première Guerre mondiale. Cette situation implique davantage le spectateur qui peut se sentir plus concerné par des événements qu’il n’a pas vécus (ou s’il y a participé, il est possible qu’il parvienne à « exorciser ses démons » de cette manière). On discerne trois personnages notables sur le panneau central : le soldat à gauche, le cadavre suspendu au centre et le corps décomposé à droite. On peut penser que le combattant affublé de son casque et de son masque a gaz fait référence à la déshumanisation des poilus : on ne voit chez lui rien d’humain, il assiste à la guerre, à l’Enfer sans avoir l’air de broncher. Le cadavre suspendu joue le rôle d'une sorte d'angelot macabre, il indique la direction de la mort en passant par la souffrance, avec un rire qui paraît démoniaque. Au-delà de la symbolique funèbre contenue dans le corps de droite, on peut y voir une certaine ironie : ce sont les pieds en avant qu’il se dirige vers les cieux. Est-ce un rejet de la religion ? Il est possible qu’il ait également pour but de dénoncer la cruauté féroce qui se met en place entre les hommes de chaque bord dans le contexte guerrier : tout son corps est criblé de balles, comme si l’on s’était acharné sur lui.

Sur le panneau de droite, on distingue trois personnages : le premier rampant au sol, le second secouru par un troisième qui observe le spectateur. On a ici un témoignage important du sentiment de fraternité qui unissait les soldats et qui était indispensable à la survie : le soldat blessé au sol n’a aucun moyen de s’en sortir s’il n’est pas assisté par un compagnon. Le personnage qui fixe le spectateur peut être interprété comme Otto Dix lui-même, on retrouve en lui une sorte de « signature » de sa présence dans l’œuvre.

Soutenant l'hypothèse de la lumière provenant de la mort elle-même, menaçant les soldats vivants et mettant en valeur son œuvre sur les soldats défunts, on peut remarquer, dans le ciel du panneau central, une sorte de crâne railleur. Ses yeux sont formés par la tête et le pied du cadavre suspendu, le nez par une ruine en arrière-plan et la bouche par des poutres de bois et une sorte de barricade de fortune faite de sacs. Elle est peut-être sur le point d’engloutir le seul soldat vivant du panneau central. Ainsi, la lumière provenant du ciel pourrait en fait avoir pour source la tête de mort elle-même. Chaque panneau du triptyque renfermait un ou plusieurs personnages.

Le premier panneau représente des hommes de dos équipé de leur paquetage : ils sont en route pour le front. Dans cette position, ils ont pour but de représenter le spectateur et de l’inviter (pour ainsi dire…) à entrer dans l’atmosphère de la toile et à « vivre » le tableau, la Première Guerre mondiale. Cette situation implique davantage le spectateur qui peut se sentir plus concerné par des événements qu’il n’a pas vécus (ou s’il y a participé, il est possible qu’il parvienne à « exorciser ses démons » de cette manière). On discerne trois personnages notables sur le panneau central : le soldat à gauche, le cadavre suspendu au centre et le corps décomposé à droite. On peut penser que le combattant affublé de son casque et de son masque a gaz fait référence à la déshumanisation des poilus : on ne voit chez lui rien d’humain, il assiste à la guerre, à l’Enfer sans avoir l’air de broncher. Le cadavre suspendu joue le rôle d'une sorte d'angelot macabre, il indique la direction de la mort en passant par la souffrance, avec un rire qui paraît démoniaque. Au-delà de la symbolique funèbre contenue dans le corps de droite, on peut y voir une certaine ironie : ce sont les pieds en avant qu’il se dirige vers les cieux. Est-ce un rejet de la religion ? Il est possible

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