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DM pont du gard

TD : DM pont du gard. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2016  •  TD  •  793 Mots (4 Pages)  •  988 Vues

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SVT

Pierre-Louis
MEGER
1S3

Près de Nîmes, le pont du Gard a été construit par les romains entre -40 et -60 av. JC. La roche utilisée pour la construction de ce pont est un calcaire local nommé calcaire coquiller qui fut débité dans une carrière localisée à proximité : la carrière de l’Estel. Le pont du Gard assurait la continuité de l'aqueduc romain qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes.

Quelles sont les causes et conditions de formation du calcaire coquiller dont la présence en surface a permis son utilisation lors de la construction du pont du Gard ?

Pour répondre à ce questionnement, nous analyserons tout d'abord les origines de cette roche et nous nous attacherons ensuite à étudier les causes à l'origine de sa présence en surface ayant permis son utilisation.

        Le document 1 page 164 nous montre une réaction d'effervescence à l'acide du calcaire coquiller cela, dans le but d'observer la composition de cette roche. Nous constatons que cette roche est composée de nombreux débris de coquilles.
        Le document 3 page p 165 nous présente une étude du contenu de calcaire coquiller. Cette roche contient des coquilles d'huîtres et de chlamys, des plaques de balanes ainsi que des tests et piquants d'oursins. Le point commun entre tous ces fragments est qu'ils vivent tous dans la mer mais chacun à des profondeurs différentes : (huître entre 0 et 80m de profondeur), (oursin entre 0 et 50m de profondeur) , (chlamys entre 0 et 100m de profondeur) et (balane jusqu'à 20 m de profondeur). Ceci nous laisse donc penser que près du pont du Gard la mer était présente car ces fragments présents dans le calcaire coquiller ne vivent qu'en mer.

Le document 2 page 164 représente une carte du sud-est de la France sur laquelle est située la répartition du calcaire coquiller. Celle-ci est évidemment présente près du Pont du Gard et à de nombreux autres endroits tel qu'à Arles, Montpellier, Nîmes... Cette carte fait apparaître deux failles, celle de Nîmes et celle des Cévennes qui sont peut être la cause de la présence du calcaire coquiller en surface.

Nous savons donc que le calcaire coquiller est composé de nombreux fragments marins ce qui laisse supposer l'existence d'une mer peu profonde.

        Le document 1 page 166 nous présente deux périodes de l'histoire, l'époque d'Oligocène (-34 à -23Ma) et l'époque Miocène (-23Ma).

Durant l'époque de l'Oligocène, les failles mises en évidence sur le document précédent sont très actives, elles ont entraîné une fragilisation de la croûte continentale donc comme nous l'avons supposé précédemment, les failles de Nîmes et des Cévennes sont bel et bien responsables d'un étirement Nord-Ouest/Sud-Ouest de la France.

Tandis qu'au début du Miocène, le golfe du Lion a été ouvert à cause de la progression de la zone d'extension. Ainsi il y eu une formation d'une croûte océanique entre la Corse et la Sardaigne.

        Le document 2 page 166  nous détaille les deux périodes citées précédemment. Pendant l'Oligocène, la croûte continentale est amincie à cause des remontées des isothermes. Durant le Miocène, en Languedoc, la croûte continentale est refroidie entraînant une contraction et un enfoncement du littoral. Ces deux événements sont à l'origine de l'abaissement du littoral de 100 à 200m, la région est ainsi recouverte par la mer. L'hypothèse de l'existence d'une mer présente en Languedoc est donc vérifiée.  

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