CORBIN, A. Le miasme et la jonquille : l'odorat et l'imaginaire social, XVIIIe-XIXe siècles
Fiche de lecture : CORBIN, A. Le miasme et la jonquille : l'odorat et l'imaginaire social, XVIIIe-XIXe siècles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Solène Sampo • 25 Décembre 2019 • Fiche de lecture • 1 229 Mots (5 Pages) • 672 Vues
Présentation du livre :
CORBIN, A. Le miasme et la jonquille : l'odorat et l'imaginaire social, XVIIIe-XIXe siècles. Flammarion, 2008. P.430.
Biographie :
Alain Corbin, né en janvier 1936 à Courtomer (Orne), est un historien français spécialiste du XIXe siècle. Il grandit auprès d’un père médecin de campagne. Cette fréquentation indirecte avec les paysans aiguise sa curiosité pour l’histoire des sens, des odeurs, de la jouissance, du silence.
Il suit des études à l'université de Caen, il a travaillé sur l'histoire sociale et l'histoire des représentations. On dit de lui qu'il est « l'historien du sensible », tant il a marqué sa discipline par son approche novatrice sur l'historicité des sens et des sensibilités.
On lui doit plusieurs ouvrages tels que :
Les Filles de noce. Misères sexuelles et prostitution au XIXe siècle.
Le Territoire du vide. L’Occident et le désir du rivage.
Les Cloches de la Terre. Paysage sonore et culture sensible dans les campagnes au XIXe siècle.
Le Village des cannibales
Le temps, le Désir et l’Horreur
Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot
Genre de l’ouvrage :
Cet ouvrage est une étude historique qui s’appuie sur des propos scientifiques de l’époque qui traite de la perception olfactive à travers des siècles mais également de l’hygiène environnementale.
Thème de l’ouvrage :
Dans cet ouvrage, Alain Corbin, étudie comment entre le XVIIIe et le XIXe siècle, les pratiques, discours et attitudes face aux odeurs se sont modifiés ainsi que les conséquences de l’hygiène environnementale sur la santé.
La prise de conscience faite tout au long du texte a-t-elle permis une meilleure recherche de l’hygiène dans les soins ?
Synthèse :
Alain Corbin, dans Le miasme et la jonquille met en évidence la prise de conscience des différents acteurs de l’époque concernant les préoccupations hygiénistes (olfactive, environnementale,…). Ainsi, tout au long de son étude nous allons être témoin d’une réelle ascension de l’hygiène environnementale qui va conduire à une prise de conscience sur une hygiène plus individuelle.
Les premières lignes du texte nous permettent de comprendre que l'odeur de l'air impliquait un danger. Ainsi, de nombreux chercheurs de l'époque ont tenté d'analyser l'air pour comprendre son fonctionnement mais aussi ses caractéristiques plus ou moins mortelles.
En premier lieu, il est nécessaire de créer une barrière entre le malsain et le reste du monde. C'est dans ce but que les routes sont pavées, les murs crépis, et que des mesures sont mises en places comme la récolte des déchets par les services de voiries, ou bien l’interdiction de jeter les déchets dans les rues. Cependant ces différentes méthodes montrent rapidement des limites car bien qu’elles empêchent les remontées d’odeurs, elle favorise la stagnation des sols.
Par conséquent, cela va soulever de nouvelles questions, c’est ce qui va amener à la seconde méthode qui est la ventilation. Elle permet l’amélioration de l’air car elle purifie et désodorise. Ainsi, plusieurs mesures vont être mise en place tant au niveau de l’espace public que de l’espace privée. Dans un premier temps l’aération est provoqué de façon mécanique telle qu’on le remarque dans les villes avec les voitures qui jouent un rôle de ventilateur, ou le canon sur les champs de bataille, puis elle est amenée de manière plus naturelle grâce à de nouveaux agencements aboutissant à des modifications architecturales des rues et des maisons (largeurs des rues et hauteurs des maisons), qui permettent une meilleure circulation de l’air favorisant ainsi les mouvements naturels du vent.
De plus, cela ne s’arrête pas là, à l’intérieur des maisons des dispositions vont également être mise en place concernant l’agencement du mobilier notamment
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