Agrocarburants

Les agrocarburants,

une nouvelle ère

Les agrocarburants, intégrés

dans le gazole ou l’essence utilisés dans les transports, sont fabriqués principalement aujourd’hui à partir de cultures produites sur des terres agricoles, comme le colza ou la canne à sucre. Dans un premier temps, ces agrocarburants semblaient intéressants d’un point de vue environnemental car ils étaient une alternative à l’utilisation de carburants d’origine fossile. Il a été exploité premièrement au Brésil qui est le 1er importateur mondial, dont la plus grande zone de productionn situé à Mato Grasso do Sul, qui est un endroit au conditions idéales pour la production de canne à sucre cependant il représente une menace pour les indigène (Caliwa) qui se nourrissent, logent et mangent grâce à la forêt.

Aujourd’hui, l’Afrique, du fait de la disponibilité des terres arables et des conditions naturelles assez propices à la production de « biomasse énergétique » Cela, à priori, peut sembler être une aubaine face aux difficultés économiques et sociales qui se posent avec acuité dans les pays africains. Une réflexion plus approfondie laisse apparaître un danger de cette implantation de l’industrie. La première expérience du Sénégal dans le domaine des biocarburants a amené des complications. En fait, la mise en place de Sen Huile Sen Ethanol est un exemple. Les nombreux conflits fonciers, sociaux et d’autres types ont tout simplement empêcher ce projet. Les investisseurs, s’étaient lancés dans une vaste campagne d’explications, mais cela n’a servi à rien, car les éleveurs continuent de réclamer les zones de passage du bétail et les agriculteurs, leurs terres de culture.

Doit-on produire en Afrique des agrocarburants destinés à l’exportation alors que les gens terres manquent aux populations pour assurer leur sécurité alimentaire ? C’est l’une des problématique d’une directive européenne de 2009 qui fixe un objectif de 10% d’énergie renouvelable dans le transport d’ici à 2020. Le Sénégal a entrepris depuis 2007 un programme national biocarburant avec comme objectif d’atteindre en 2012 une production de 1.190.000.000 de litres d’huile brute (équivalent à 1.134.000.000 litres de biodiesel) de Jatropha curcas. Au final, si l'on tient compte de ces paramètres, le bioéthanol pollue l'air environ 60% moins que l'essence, mais ce n'est pas parce qu'il est un meilleur carburant, c'est parce que le moyen de l'obtenir est beaucoup moins polluant.

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