Marché biologique ultra-frais
Commentaire de texte : Marché biologique ultra-frais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gili • 5 Mai 2014 • Commentaire de texte • 498 Mots (2 Pages) • 694 Vues
Les 2 Vaches en croissance de 30 % en 2011
Les 2 Vaches ont enregistré une belle croissance (+ 30 %) en 2011. Le défi pour la structure pilote de Danone en matière des produits bio reste celui de la rentabilité. Objectif : faire aussi bien que les yaourts conventionnels.
Portée par la forte croissance de l’ultrafrais bio et par une amélioration de sa diffusion, la marque Les 2 Vaches a réalisé une très belle année 2011. « A magasins comparables, nous enregistrons une croissance d’environ 15 %, en phase avec celle du marché, à + 18 %, explique Daniel Tirat, directeur général de Stonyfield France (1). Comme nous avons également commencé à travailler avec Système U et que nous sommes revenus chez Intermarché, la croissance totale de la marque atteint 30 %, tant en valeur qu’en volume. » Autre raison de la progression de la marque, les innovations. En un an, la crème dessert (deux références : vanille et chocolat) pèse déjà 10 % des volumes commercialisés (contre 15 % pour chacune des trois premières références, à savoir les yaourts nature, vanille et myrtille). En 2012, Les 2 Vaches lanceront sur le marché la première faisselle bio de marque nationale en pack de quatre pots.
Pour rappel, le marché de l’ultrafrais bio pèse environ 30 000 t et 100 M EUR, avec une part de marché de 18 % pour Les 2 Vaches. La marque, qui travaille à plus de
15 % en CHD (en conventionnel, le CHD pèse 10 % de la GMS), a connu une croissance encore plus dynamique sur ce secteur.
Perspectives de croissance, malgré la crise
Pour l’année qui commence, Daniel Tirat est optimiste. « En 2008, nous n’avons pas vu de coup d’arrêt sur nos marchés. Les consommateurs que nous touchons ne sont pas les premiers touchés par la crise, même si elle peut ralentir le recrutement de foyers plus sensibles. » A moyen terme, il a en ligne de mire les parts de marché du lait et des œufs bio, qui flirtent avec les 10 %. « En ultrafrais, le bio pèse 2,5 % du marché, nous avons une belle marge de progression », commente-t-il.
L’enjeu des volumes
La progression des volumes de la marque Les 2 Vaches est importante. Car c’est avec des volumes supplémentaires que viendra la rentabilité. « Aujourd’hui, Les 2 Vaches ne coûtent pas d’argent, même si elles en rapportent moins que des yaourts classiques. Notre objectif, c’est d’arriver à un niveau de profitabilité équivalent à celui des yaourts classiques. » Des volumes supplémentaires, c’est la possibilité de diminuer les coûts de collecte, de réduire les coûts industriels avec la fabrication de séries plus longues et aussi d’amener les distributeurs à réduire leur marge sur les produits bio. « Une fois qu’on aura réussi ce pari, on aura un modèle réplicable à l’étranger. »
(1) Stonyfield France, qui distribue ses produits sous la marque Les 2 vaches, a été lancé en 2006 après la prise de contrôle de Stonyfield, aux Etats-Unis, par Danone, en 2003.
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