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Management Des Entreprises - Cas d'entreprise: Apple

Mémoire : Management Des Entreprises - Cas d'entreprise: Apple. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2013  •  2 424 Mots (10 Pages)  •  5 136 Vues

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MANAGEMENT DES ENTREPRISES

SESSION 2012

Durée : 3 heures

Aucun matériel autorisé.

Après avoir pris connaissance du cas APPLE par les ressources proposées, vous réaliserez une étude en répondant aux questions suivantes :

Analyse de la situation de l'entreprise

1- Montrez en quoi Steve Jobs était un entrepreneur au sens de Schumpeter

2- Caractérisez le style de management mis en place par Steve Jobs chez Apple

3- Analysez l'environnement global de l'entreprise Apple en utilisant la méthode PESTEL.

4- Étudiez les forces concurrentielles de l'entreprise Apple en vous appuyant sur l'approche de Michael Porter.

5- Analysez les stratégies globales et les stratégies de domaine mises en œuvre par l'entreprise, ainsi que les avantages concurrentiels attendus pour chacune d'elles?

Identification du problème de management et proposition de solutions

5- À partir des éléments précédents identifiez et explicitez le problème de management stratégique rencontré par la direction d’Apple

6- Proposez des solutions possibles pour Apple et envisagez leurs avantages et leurs limites.

7- En vous référant aux travaux de Crozier, indiquez quels seraient les moyens à mettre en œuvre pour limiter les résistances au changement.

Le dossier comprend :

Les ressources documentaires :

Ressource 1 : Le management de fer du P-DG d'Apple (revue Capital)

Ressource 2 : Résultats Apple 1er trimestre 2011 (MacGénération – blog Apple)

Ressource 3 : Apple après Steve Jobs (Alternatives Economiques)

Ressource 1 : Le management de fer du P-DG d'Apple mettait l’entreprise sous pression

Source : Capital 27/07/2010 / Mis à jour le 06/10/2011 - Gilles Tanguy

Les ingénieurs vivent en permanence sous la menace d’une visite surprise du chef et redoutent ses colères homériques. En 2008, suite aux ratés du lancement du service de messagerie MobileMe, on l’a vu courir dans les couloirs, ivre de rage, traquer tous ceux qui avaient planché sur le projet pour leur reprocher cet échec.

Comme il ne fait confiance qu’à lui-même, Jobs exerce en fait tous les métiers. Steve le DRH a ainsi pris le temps de recruter en personne 5 000 salariés. Steve le directeur marketing a appelé un par un les héritiers de Picasso, Gandhi ou Einstein pour obtenir le droit d’utiliser leur image dans la campagne « Think Different » en 1997.

Steve le chef cuistot a imposé un menu plus équilibré au Caffe Macs, la cafétéria du siège, où il déguste régulièrement des sushis en compagnie de ses troupes.

Enfin, Steve le commercial a négocié les tarifs de l’iPhone en France, un boulot dévolu au patron de pays chez n’importe quel autre fabricant : «Nous avons discuté des heures dans son bureau, se souvient, encore étonné, Didier Lombard, le président de France Télécom. Il inscrivait les prix sur son tableau blanc, et moi je défendais ma marge !»

En cas de besoin, l’homme-orchestre d’Apple vient dépanner la hot line technique. En février, il a pris soin de répondre personnellement à l’e mail que lui a envoyé (à sjobs@apple.com) Devir Kahan, un New-Yorkais de 14 ans qui se plaignait d’un bug sur son Mac. «Nous allons corriger le logiciel rapidement, désolé pour ce bug», lui a répondu le milliardaire. Un de ses proches confirme : «Ce n’est pas une légende, il lit des centaines d’e-mails par jour et répond même à certains clients.»

Comment trouve-t-il le temps de tout faire ? D’abord, il ne s’arrête jamais de travailler. En permanence connecté à un serveur distant où sont stockés tous ses fichiers, il débute ses journées aux aurores dans sa maison de Palo Alto avant de monter dans sa Mercedes SL AMG – il n’a pas de chauffeur – pour rejoindre son bureau de Cupertino, où la lumière reste souvent allumée jusqu’à 23 heures. Le patron se fiche des horaires. «Il m’a réveillé plusieurs fois à 2 heures du matin pour des broutilles, raconte son ancien vice-président. S’il reçoit un e mail de réclamation, il le règle dans la seconde.»

Pour se consacrer à l’essentiel, Jobs zappe les rendez-vous qui noircissent habituellement l’agenda des P-DG. Il délègue la gestion quotidienne du groupe à son fidèle Tim Cook et les réunions avec les investisseurs à son directeur financier, Peter Oppenheimer.

Quant à la communication, hormis quand il présente ses trouvailles, elle est inexistante.

Il n’accorde que deux ou trois interviews à la presse par décennie. Pour le reste, la rumeur suffit. Celles qui précédèrent le lancement de l’iPhone en 2007 ont généré l’équivalent de 300 millions d’euros de publicité gratuite, selon une étude d’Harvard. Cette discrétion répond aussi à son obsession du secret. Lors de la réunion annuelle du Top 100 d’Apple, il menace de licenciement le premier qui s’aviserait de fuiter.

Ressource 2 : Résultats Apple Trimeste1 2011

MacGeneration - L'essentiel du Mac en français ; Anthony Nelzin le 19 Janvier 2011

26,74 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 6 milliards de dollars de bénéfices, 4 millions de Mac vendus, 16,24 millions d'iPhone écoulés, 7,33 millions d'iPad au pied des sapins : ce premier trimestre fiscal 2011 s'ouvre sur des chiffres impressionnants, même pour celui qui est habitué à la croissance insolente d'Apple

Un trimestre record

La croissance annuelle des ventes de Mac est de 22,92 % (la croissance moyenne des ventes d'ordinateurs personnels est de 3 % selon IDC). Apple a enfin dépassé la barre des 4 millions avec 4,13 millions d'unités vendues, dont 2,91 millions de Mac portables, le segment avec la plus forte croissance. L'international, qui représente 62 % du chiffre d'affaires ce trimestre,

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