La Valeur Nutritive Des Aliments De L'homme Et Les Ressources Alimentaires Localement Disponibles
Dissertation : La Valeur Nutritive Des Aliments De L'homme Et Les Ressources Alimentaires Localement Disponibles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimou • 6 Septembre 2014 • 419 Mots (2 Pages) • 2 267 Vues
L'objectif de l'alimentation des animaux est de déterminer la combinaison optimale des ingrédients disponibles pour fournir des rations qui satisfont les besoins différents de chaque animal.
Les aliments apportent aux animaux les substances nutritives dont ils ont besoin. Un aliment unique est généralement incapable de faire face, seul, à l'ensemble des besoins. C'est la raison pour laquelle plusieurs aliments sont associés au sein d'une ration. Et par conséquent, il est nécessaire de prévoir la quantité d'aliments volontairement ingérée par jour pour ajuster les apports aux besoins des animaux. Cette quantité est la résultante de trois éléments: l'aliment, l'animal et l'environnement (Beaumont et Leclercq, 2000).
Les troupeaux de volailles, en particulier, sont constitués d'individus de niveau génétique variable et sans cesse amélioré par la sélection. Cette variabilité, ainsi que celle occasionnée par des effets du milieu ou des pathologies, expliquent l'hétérogénéité des besoins individuels en énergie et en protéines et, par la suite, la forme curvilinéaire des variations des performances des troupeaux en fonction des teneurs des aliments. En conséquences, les recommandations nutritionnelles ne peuvent être définies que sur la base des résultats économiques et dépendent à la fois des génotypes utilisés et du contexte du prix des matières premières (Beaumont et Leclercq, 2000).
En effet, les matières premières destinées à l'alimentation avicole peuvent être caractérisées par plusieurs paramètres susceptibles de renseigner sur leur valeur nutritive. Ces caractéristiques des matières premières peuvent être prises en considération, soit comme qualité, soit pour limiter leur utilisation.
En Tunisie, les matières premières utilisées dans l'alimentation des volailles sont limitées. Il s'agit en fait des céréales, des légumineuses et des sous-produits de l'industrie. Le maïs et le tourteau de soja qui représentent respectivement les principales sources énergétiques et protéiques sont totalement importés. Par contre, l'orge qui est disponible au cours des bonnes années, est partiellement ou totalement importée au cours des années sèches (Majdoub, 1997).
La composition de ces matières premières est caractérisée par une variabilité énorme qui se répercute significativement sur les taux d'incorporation de ces dernières et sur la composition de concentré.
De plus, les facteurs antinutritionnels présents dans diverses matières premières et les mycotoxines produites par des champignons susceptibles de se développer sur des produits conservés dans de mauvaises conditions, représentent des défauts plus ou moins graves.
D'où le but de ce travail qui est de chercher des solutions qui minimisent l'importation des matières premières d'une part et qui valorisent nos ressources alimentaires locales dans l'alimentation animale d'autres part et ce par l'utilisation de deux sources protéiques locales: la fève (var. Super Aguadulce) et la fèverole (var. Locale).
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