L'Analphabetisme

“Le message de l'Année internationale de l'alphabétisation est donc que l'édu -

cation est extrêmement importante. Les progrès que nous pourrons réaliser en

tant qu'individus ou sociétés dépendent avant tout de la mise en valeur des com -

pétences humaines et de l'acquisition de connaissances par l'éducation et la

formation. L'alphabétisation est le véhicule de l'éducation, le moyen d'expres -

sion et d'échange d'idées, d'informations, de savoir et de sagesse.... Pourtant,

... près d'un milliard d'adultes dans le monde - dont près des deux tiers sont des

femmes - se voient refuser un instrument indispensable pour affronter le monde

moderne: I'instruction élémentaire. Qui plus est, dans les pays en développe -

ment, plus de 100 millions d'enfants d'âge scolaire ne sont pas inscrits à l'éco -

le primaire et risquent ainsi de devenir les adultes analphabètes du XXIe siècle.

Notre conscience et le simple bon sens exigent que nous dénoncions et, surtout,

que nous redressions une situation si inutilement injuste, représentant un tel

gâchis de potentiel humain. . . ”.

Quelques données...

L’UNESCO définit l’analphabétisme ainsi : «…est considéré comme analphabète toute personne qui ne réussit pas à décoder un texte simple portant sur un aspect de la vie quotidienne…»

L’analphabétisme n’est pas un problème strictement individuel mais bel et bien un phénomène de société. Pauvreté et analphabétisme sont deux constantes inséparables. Les résultats de cette équation concourent à perpétuer l’analphabétisme : difficultés d’apprentissage, problèmes familiaux, diverses formes d’inadaptation, manque de ressources du milieu scolaire en milieu défavorisé, etc. Les causes et conséquences s’imbriquent et s’enchaînent dans un véritable cercle vicieux.

Selon les données de la dernière Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA, 2003), on évalue que 1,3 million d'adultes québécois de 16 ans et plus éprouvent de grandes difficultés avec la lecture.

Le portrait de l’analphabétisme a bien changé. Les analphabètes ne sont plus les personnes âgées issues de la campagne. Un nouveau profil qui fait réfléchir pour l’avenir. Dans le quartier, « 41% de la population de 15 à 24 ans résidant sur le territoire du CLSC des Faubrourgs ne fréquente pas l’école. ».

La maîtrise de l’écriture et de la lecture sont nécessaires presque partout. L’utilisation du code écrit est tellement systématique que nous ne la percevons plus.

Lien pour l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) : http://www.statcan.gc.ca/pub/89-617-x/89-617-x2005001-fra.pdf

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