Frederick Irving Herzberg (1923-2000): les facteurs de satisfaction au travail
Commentaire d'oeuvre : Frederick Irving Herzberg (1923-2000): les facteurs de satisfaction au travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claudia69004 • 1 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 915 Mots (4 Pages) • 1 127 Vues
Frederick Irving Herzberg (1923-2000) a analysé les facteurs de satisfaction au travail et les a classés en deux catégories :
– les facteurs d’hygiène ou de conditionnement (bruit, chaleur, salaire, statut, relations humaines…), qui ne motivent pas fondamentalement l’individu mais qui permettent d’éviter l’insatisfaction au travail ;
– les facteurs « moteurs » ou valorisants (évolution de carrière, responsabilités, autonomie…), qui permettent la satisfaction au travail et la motivation des individus. Une fois les facteurs d’hygiène comblés, ces facteurs « moteurs » peuvent entrer en jeu pour générer un meilleur rendement du salarié.
C. La théorie des attentes de Vroom
Le chercheur canadien Victor Vroom (1932-) étudie les liens entre le management et la psychologie. Pour déclencher sa motivation, le salarié doit répondre cumulativement à trois interrogations :
– « Quel niveau puis-je atteindre, que suis-je capable de réaliser ? » Cette confiance en soi est déterminante dans la motivation. C’est l’expectation, c’est-à-dire ce que l’individu attend de ses PROPRES efforts.
– « Que vais-je obtenir par ma performance ? » Le travail fourni doit mener à une rétribution correspondant à l’effort. C’est l’instrumentalité, c’est-à-dire ce que l’individu attend comme récompense à son travail.
– « Quelle valeur accorder aux avantages obtenus ? » Il faut que les satisfactions retirées aient une réelle valeur aux yeux du salarié. C’est la valence, c’est-à-dire la considération que l’individu perçoit de la récompense obtenue par rapport à son travail.
Selon la théorie des attentes de Vroom (ou théorie VIE), la motivation résulte de la combinaison entre ces trois composantes :
Motivation = Expectation × Instrumentalité × Valence
Autrement dit, un salarié est motivé s’il sait qu’il est capable de fournir le travail demandé (expectation), que son travail sera récompensé (instrumentalité), à la juste valeur espérée (valence).
D. La théorie de l’équité
Dans la continuité des travaux de V. Vroom, J. S Adams explique qu’un individu détermine un ratio entre ce qu’il retire de son travail (le salaire) et l’effort qu’il fournit pour obtenir ce résultat. Si son score est égal à celui des membres de son groupe, il sera motivé car il aura le sentiment d’une rétribution équitable. Si les scores sont inégaux, il sera démotivé car il aura le sentiment de ne pas être payé pour le travail accompli ou il n’aura plus la même perception du travail effectué.
III. Les instruments au service de la motivation
Les facteurs de motivation sont des « leviers » qui vont permettre de déclencher et d’entretenir chez le salarié cette énergie qui conduit l’organisation toute entière à la performance. Ils sont très variés. Les entreprises choisissent les facteurs de motivation à mettre en œuvre en développant des politiques de motivation.
Au sein de l’entreprise les managers doivent agir sur ces différents
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