Rôle De La Chimie De Synthèse

Thème SANTE Sous-thème 1 : Les médicaments Document 4 :

Rôle de la chimie de synthèse

ESPECES NATURELLES ET SYNTHETIQUES

• Une espèce chimique naturelle est une espèce chimique qui existe dans la nature

• Une espèce chimique synthétique est fabriquée par l’homme : elle peut être naturelle si elle existe déjà dans la nature ou artificielle si elle n’existe pas dans la nature.

LA CHIMIE DE SYNTHESE AU SERVICE DE LA SANTE

Le taxol est une espèce chimique extraite de l’écorce des ifs. Cette substance empêche le développement de certaines cellules cancéreuses. L’obtention de 100 mg de taxol (quelques doses pour un patient) nécessite l’abattage d’un arbre âgé d’au moins 100 ans.

Des chercheurs ont analysé la molécule de taxol dans le but de la copier, c’est-à-dire de la synthétiser à partir de substances appelées « précurseurs » disponibles plus facilement. Toutefois, la synthèse du taxol est difficile et coûteuse car la molécule est complexe. Au début des années 1980, le chimiste français Pierre Potier et son équipe du CNRS découvrirent dans les feuilles d’if une molécule ayant une partie analogue à la molécule de taxol. Cette molécule pouvait donc constituer un précurseur. Aujourd’hui, de nombreux dérivés du taxol sont synthétisés et vendus en tant qu’anticancéreux.

D’après livre Belin, p110

1) Pourquoi est-il préférable d’exploiter les feuilles de l’if plutôt que l’écorce d’un point de vue économique et écologique ?

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2) Le taxol est-il une espèce naturelle ? Synthétique ? Artificielle ?

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3) Supposons qu’un patient ait besoin d’une dose de taxol de 0,341 g tous les 21 jours. De quelle masse de taxol doit-on disposer pour traiter ce patient pendant un an ?

4) Calculer le nombre d’ifs qu’il faudrait abattre pour traiter ce patient, sachant qu’un arbre de 100 ans contient environ 300 mg de taxol.

UNE DECOUVERTE SURPRENANTE

C'est l'une de ces belles histoires qui réunit tous les ingrédients du succès : recherche de pointe, médecine traditionnelle africaine, rencontres humaines et à la clé, une découverte scientifique surprenante.

Tout commence lorsqu'un jeune étudiant camerounais prend contact avec Michel De Waard, neurobiologiste au sein de l'institut des neurosciences à Grenoble (Inserm, Université Joseph-Fourier, CNRS). Il attire son attention sur les vertus d'un petit arbuste sarmenteux d'Afrique sub-saharienne, appelé pêcher africain, qui peut atteindre de 4 à 6 mètres de hauteur. En médecine

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