L'utilisation De Tests De Laboratoire pour La Préparation Physique Des Athlètes
Documents Gratuits : L'utilisation De Tests De Laboratoire pour La Préparation Physique Des Athlètes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PopeNavor • 7 Février 2012 • 5 545 Mots (23 Pages) • 1 904 Vues
Intérêts de l’utilisation de tests de laboratoire dans la préparation physique des athlètes
I. Introduction
Les tests de laboratoire s’effectuent le plus souvent dans les milieux hospitaliers. Ils peuvent se faire sur différents publics : APA, public à risque qui veulent se remettre à la pratique physique après une longue interruption, cas pathologiques… Nous nous intéresserons aux tests sur les sportifs de haut-niveau notamment sur les karatékas et les handballeurs. Le but de ces tests n’est pas de programmer des séances d’entraînement car pour cela les tests de terrains suffisent. Il s’agit de trouver d’autres choses.
II. La préparation physique
A. Généralités : exemple de modélisation
La performance de haut niveau est multi-paramétrée on trouve :
Les facteurs statiques : génétique, passé culturel et affectif, on ne peut pas vraiment intervenir dessus mais il faut les signaler.
Les facteurs dynamiques : la vie du sportif, son hygiène de vie, la charge d’entraînement doit prendre en compte les obligations.
Les facteurs spécifiques : propres à l’activité physique, ce sont des facteurs technico-tactiques qui donnent une motricité qui joue sur d’autres facteurs (psychologiques : motivation, contrôle, réalité, biologiques : biomécaniques les régimes de contraction musculaire, typologie des fibres musculaires, physiologique (filière énergétique, capacité de récupération, circulation, fréquence cardiaque
B. Les enjeux de l’analyse des déterminants biologiques
Santé des athlètes : surveillance médicale, fixer les contenus des examens, lutter contre les excès de pratique intensive
Optimiser : préparation physique, détection, choix technico-tactique
Améliorer la performance : évaluer, anticiper
C. Objectif n°1 : déterminer les facteurs de la performance en karaté
1. constat
On va essayer de trouver parmi les aptitudes celles qui caractérisent l’athlète de haut niveau. Il faut savoir que la préparation physique est quasi inexistante en karaté et les entraîneurs sont réticents à l’intervention d’une personne extérieure. Le karaté possède une conception très hiérarchisée entre les pratiquants et l’entraîneur. Pour convaincre, il a fallu s’appuyer sur le judo, une activité en avance dans le domaine de la préparation physique.
2. Démarche
D. Objectif n°2 : permettre un suivi d’entraînement en handball
1. 1ère phase : définir l’objectif de la préparation physique
les buts de la préparation physique sont :
Préparer à l’effort de haut niveau : nous estimons qu’il faut une VO2max de 55-60 ml/min/kg pour tenir une saison (au football il faut 60ml/min/Kg). Des relevés de durée d’exercices sur un tournoi apposant l’ESB masculin à une équipe de D1 confirment qu’il faut développer la capacité de récupération car c’est un enchaînement d’efforts violents avec des périodes de pauses, c’est-à-dire des efforts de type contraction musculaire isométrique sur place de 15 à 30 secondes et récupération debout de 30 secondes à une minute.
Amélioration de la performance : d’une façon technique (offensive et défensive) en match, d’une qualité permettant d’appliquer des choix tactiques spécifiques en match, tenir un match, supporter l’entraînement, supporter la saison.
Prévention des blessures : l’articulation du genou, l’articulation de la cheville, l’articulation de l’épaule, les déchirures musculaires (réserve d’élasticité, les déséquilibres liés au travail musculaire du joueur (travail des antagonistes)
2. 2ème phase : la planification de la saison
Le temps libéré pour la préparation physique (fixé par l’entraîneur)
Le matériel disponible, les infrastructures (fixé par le club)
Les objectifs sportifs importants (fixé par l’entraîneur, calendrier de la saison)
Les objectifs de la préparation physique (conception de l’entraîneur et celle du préparateur)
La période des évaluations et des remédiassions, de réorientation de la préparation physique (le préparateur)
III. les tests utilisés
A. un examen médical (plus poussé)
B. Des mesures biomécaniques
On mesure la contraction et l’élasticité musculaire (sprint sur un vélo, tapis de BOSCO…).
C. mesure des aptitudes aérobies
Il s’agit de tests d’effort sur un tapis, mesure de la consommation O2, rejet de CO2, QR…
D. mesure des aptitudes anaérobies
Elles sont basées sur la consommation d’oxygène lors de la création de la dette d’oxygène, avec une intensité supérieure à la VO2max.
IV. les facteurs de la performance en karaté
A. Un profil de karatéka
La qualité de vitesse, liée à la coordination gestuelle est un facteurs primordial en karaté, la force n’est pas un facteur de la performance. la mesure de la vitesse optimale permet d’obtenir un profil de répartition des fibres musculaires.
B. incidence sur la programmation annuelle
1. 1ère échéance : début décembre
Cycle force : isométrique total, excentrique concentrique jusqu’à la fin octobre
Cycle travail explosif : contraste de charges, pliométrie basse 5 à 6 semaines avant échéance
2. 2ème échéance
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