Impact de l'obésité

Tout d’abord, il est nécessaire de rappeler que l’obésité n’a pas seulement des conséquences physiologiques. En effet, la dimension psychologique est très importante et peut être amélioré grâce aux pratiques physiques.

L'obésité peut engendrer :

• des perturbations de l'image du corps : la personne obèse rejette souvent ce corps qu'elle trouve laid.

• une mésestime de soi : on se culpabilise, on se dégoûte même.

• un sentiment d'exclusion et d'incompréhension dû à l'intolérance sociale et médicale qui entoure l'obésité.

• des états dépressifs dus à des régimes trop restrictifs ou à des échecs thérapeutiques répétés.

De la même façon, l'obésité peut avoir des conséquences sociales :

• des arrêts de travail pour raisons médicales,

• des difficultés à l'embauche,

• une moindre rémunération,

• un rejet et discrimination sociale chez l'adulte comme chez l'enfant,

• une altération de la qualité de vie

La dimension psychologique de l'obésité est donc importante.

L'enfance étant une période de construction, l'obésité naissante peut être un signe de surface d'un trouble psychologique plus important.

En étant obèse, l'enfant va développer des comportements de défense, de protection. Peut-être va-t-il souffrir en se mettant dans une logique d'échec. L’activité physique va permettre à l’enfant de sortir de cette dernière.

Dans un premier temps, les enfants présentant un surpoids ont une représentation et une attitude négative vis-à-vis de l’activité physique. Il est nécessaire de les réconcilier avec les pratiques physiques. La souffrance psychologique de l’adolescent obèse est fréquente et souvent importante.

De plus, l’obésité entraine souvent une stigmatisation par les parents ou les amis, ce qui amène l’enfant à éviter de partager avec ses proches des activités physiques (promenade, vélo).

Il faut savoir que l’enfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, il est soumis au regard d’une société qui cultive le culte de la minceur.

L’activité physique contribue à l’amélioration de la santé psychique de l’enfant. Au travers des activités, comme des sports collectifs ou bien des jeux d’expression corporelle, on observe peu à peu une affirmation de l’enfant. Toutes ces activités sont responsables d’une meilleure acceptation de son corps. Sur un atelier, une petite fille très discrète s’est peu à peu affirmée lors d’un jeu où à la fin, on a demandé de se délacer en dansant.

L’activité physique est responsable d’un mieux être général.

Dans toutes les activités physiques où les enfants sont en équipe, l’enfant peut retrouver le gout à la pratique d’activités physiques, une confiance en lui et en les autres va

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