La fiabilité des sondages
Cours : La fiabilité des sondages. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jmaudet • 31 Décembre 2016 • Cours • 523 Mots (3 Pages) • 1 306 Vues
Les sondages réalisés dans le cadre des élections sont bâtis à l’aide d’un échantillon de la population et non l’ensemble de la population. Ce même échantillon est constitué de gens d’âge, de sexe et de langue différentes ce que les sondeurs doivent considérés dans leurs projections, ce qui augmente le risque d’imprécision selon la proportion de chacun des groupes. Ces sondages peuvent être probabiliste ou non probabiliste, le dernier modèle étant préconisé selon un article paru dans Le Devoir le 10 août 2012 « Pour qu’une méthode soit qualifiée de probabiliste, elle doit offrir une chance égale et connue à chaque personne admissible sur un territoire donné d’être sélectionnée dans un échantillon. (..) » . Conséquemment, pour qu’un sondage soit le plus précis possible et reflète la réalité, il devrait être, dans la mesure du possible, probabiliste. Les données des sondages sont recueillies de différentes façon soient par interviews téléphoniques, interviews par serveur vocal interactif ou par panels sur Internet. Ces méthodes demeurent imprécises car elles ne ciblent pas la majorité de la population et leur taux de réponses est variable d’un sondage à l’autres. Les deux premières méthodes étant beaucoup plus complexes à réaliser de nos jours et ayant un taux de réponses moins significatif, elles sont de moins en moins utilisées pour laisser place d’avantage aux panels Internet qui offre une plus grande précision dans la collecte d’information et un taux de réponses plus pertinent. Ces panelistes sont recrutés par les sondeurs pour répondre à différents questionnaires sur internet dont les sondages électoraux. Par la suite, les firmes de sondages créent un échantillon le plus représentatif possible de la population générale basé sur les informations fournies sur internet celle-ci étant beaucoup plus détaillées par cette méthode. Malgré cette technique d’échantillonnage avancée, elle procure certaines distorsions dans le résultat du sondage selon un article paru sur le site de Radio-Canada le 22 octobre 2012 , « Certaines études ont aussi montré que les participants à ces panels s'intéressaient davantage à la politique que l'ensemble de la population. ». Ceci permet d’affirmer que les techniques de sondages peuvent laisser place à interprétation car les répondants ne représentes pas nécessairement la population soit en étant plus informés sur la politiques en générales ou tout simplement par un niveau d’intérêt plus élevé sur le sujet ce qui peut biaiser les résultats. Un autre facteur qui influence les résultats est la marge d’erreur. Celle-ci est calculé en fonction de deux critères : le premier étant la taille de l’échantillon et le deuxième la valeur du résultat. Un échantillon petit ou un résultat près de 50% nous donnera une marge d’erreur élevé l’inverse nous donnant une marge d’erreur plus faible. Ces données ne sont souvent pas tenues compte lors de la lecture des sondages et peuvent en influencer grandement les publications médiatiques et par le fait même le résultat final au bureau de scrutins. Finalement, le nombre d’indécis est un autre facteur important à évaluer et qui peut faire varier les projections d’un sondage car ces derniers auront tendances à utiliser le vote stratégique ou à ne tout simplement pas voter le jour de l’élection.
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