La démocratie Internet - Dominique Cardon

Dominique Cardon - La démocratie internet

Internet :

- valorise l’individus et la libre initiative ;

peut être une alternative à la démocratie représentative

transforme en bien communs ce que d’autres voudraient privatiser

aboutissement naturel à l’évolution des médias de masse

—> bouleverse notre conception et pratique de la démocratie : dépasse les coupures entre représentants et représentés

Il élargit l’espace public et transforme la nature de la démocratie en l’approfondissant et le complexifie

Brouillage ligne de démarcation : privé/public ; information/conversation

: disparition de l’espace public traditionnel et prise de parole des internautes

: agressivité des débats, fausses informations, rumeurs, pillages d’oeuvres protégées, exhibition narcissique

+/- : système d’interdépendance plutôt que compétition entre amateurs et professionnels, il ne faut donc pas avoir de positions si tranchées

—> internet ôte le privilège d’accès à la publication ; étend le périmètre du débat, la parole publique ne reste pas sans réponse, elle peut être commentée, critiquée (par des personnes pouvant être jugées inaptes ou ignorantes autrefois)

le puplic « sous contrôle » s’émancipe

Permet les expressions personnelles

—> double révolution : pris de parole pour la société entire

démocratie coopérative : opendata

Analyse :

l’architecture d’internet est crée pour faciliter l’extension continue du réseau, il est difficile à contrôler car il est dépourvu de centre, son intelligence à été déposée dans ses « terminaisons »

La liberté des logiciels (participatifs, permet d’améliorer de faire progresser ; affaiblir la coupure entre concepteur et usager)

—> Wikipedia : monde bénévole ou la gratification est symbolique ; la présence silencieuse des inactifs est indispensable à la motivation des plus actifs —> intelligence collective : intelligence des foules

« Electronic frontier foundation » DÉCLARATION D’INDÉPENDANCE DU CYBERSPACE (1996) John Perry Barlow : internet doit s’exonérer des règles en vigueurs dans les états, la connaissance est apatride et doit circuler librement (séprartion avec le monde réel) ; l’anonymat est un dédoublement indispensablele pour détacher le web de la vie réelle

le réalisme d’internet : les communautés virtuelles, au lieux de rassembler au 4 coins du monde, réunissent surtout des internautes vivant à proximité

la communauté open source : promeut une économie numérique et propose utiliser et exploiter les biens communs (encourage la liberté d’initiative)

—> Google développe ses logiciels en opensource (libération de la propriété intellectuelle) il a transformer en service monopolistique le travail d’intelligeance collective

—> l’espace public

fin du monopole des professionnels (éditeurs, journalistes) de trie de l’information qui sont rendues publiques.

Indymedia : site publication ouverte, tout accessible, diffusé (certains modérés mais restent apparent dans une rubrique spéciale)

—> HIÉRARCHISATION DE L’INFORMATION :

(algorithme : PageRank)

Tout est accessible (site nazi ..) mais il faut les avoir chercher intentionnellement, sinon il ne sont pas visible, référencés (zones obscures du web

C’EST POURQUOI INTERNET PAS ENTIEREMENT UN ESPACE PUBLIC (pas porte ouverte mais entrebâillée)

Celui qui parle : protégé par la liberté d’expression

Celui dont on parle : protégé par le droit à la vie privée

Protection contre intrusion trop violent dans le vie privée ; contrairement à la téléréalités : spectacle de la vie personnel de personnes consentantes, préférant exposer leur personnalité eux même

Web participatif : répond aux attentats de démocratisation dans nos sociétés

Journalists citoyens : (pas entrain de tous nous transformer en journalistes car volume reste trop modeste) et commentent l’actualité plus qu’en produisent une neuve

—> élargissement (même minime) du nombre de preneur de parole contribue à un changement d’ensemble des pratiques

Les propos amateurs sont accessibles à tous sans pour autant respecter les regles de décences et de véracité —> responsable d’une

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