CNED DEVOIR 1 CULTURE EXPRESSION ÉCRITE

Devoir  1 Culture et expression

I)

1.1 Autour  du document 1 on peut voir le titre du poème au dessus du texte « CHASSE A L’ENFANT », une dédicace à une amie de l’auteur juste en dessous  « A Marianne Oswald » ; le nom du poète « Jaques Prévert »,  le nom du recueil dans lequel apparait ce poème « Paroles » et la date de parution « 1934 » se trouvent en bas à droite du poème.

1.2 Autour du document 2 on peut voir le titre du document au dessus du texte «  JEUNES DELINQUANTS ENTRE EDUCATION ET PUNITION » mais aussi un sous titre juste en dessous « LE FANTOME DES MAISONS DE REDRESSEMENT ». En bas à droite on peut voir le nom du journal dans lequel apparait le texte « Le Monde diplomatique ». Enfin on trouve la date de parution du texte à coté du nom du journal « juin 2002 ».

II)

2.1 Le document 1 est un poème, pour son  type on parle de texte poétique

Dans ce poème, Prévert raconte l’histoire d’une chasse à l’enfant ayant eut lieu sur une île en 1934 où les pensionnaires d’une maison de redressement s’étaient évadés. Toutes les personnes de l’île cherchaient les enfants, certains tiraient même au fusil. On note ici un style ironique de l’auteur qui semble dénoncer cette chasse.

2.2 Le document 2 est un article de journal, l’écriture est de type argumentatif.

Cet article traite des différents pénitenciers pour enfants existants entre le XIXème et le XXème siècle. Les conditions de vie y étaient dures et plusieurs personnes se battaient pour les faire fermer. Même si la fermeture de ces centres à été difficile, ces enfants en difficulté ont été pris en charge de manière pédagogique et peuvent depuis être jugés dans des tribunaux pour enfants.

2.3 Le document 3 est un résumé de film, le type d’écriture est explicatif

Le texte du document 3 nous raconte le film « Les vauriens » datant de 2006. A travers les yeux d’Ana, on  revit l’enfance de son père sur l’île de Belle-île dans les années 1920. Celui-ci était interné dans un camp pénitencier pour enfant particulièrement violent, on découvre son calvaire ainsi que son amitié avec un autre garçon.

III)

Avant les années 1860 les enfants vagabonds étaient considérés comme non-coupables et inspiraient la pitié, après les années 1860 on les a vite considérés comme des criminels en les enfermant dans les camps de travail comme le pensionnat de redressement de l’île de Belle-île. Au début du XXème siècle on constate une prise de conscience vis-à-vis des conditions de vie de ses enfants, on cherche à comprendre leur psychologie et on cherche surtout à les protéger grâce notamment aux tribunaux pour enfants à partir de 1912. En 1934 la révolte de l’Ile de Belle-île enflamme la presse qui s’indigne et se dresse contre la violence de ces camps. Suite aux campagnes menées en faveur des enfants, en 1935 le vagabondage est dépénalisé et des mesures d’éducation supplémentaires sont prises pour les enfants. Entre 1937 et 1938 plusieurs réformes ont eut lieu pour remettre les mineurs dans un cycle scolaire normal. Ce ne sera que 20 ans plus tard que ces camps disparaîtront définitivement.

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